Blaise Majesté

par

Paris c’est petit, trop petit pour toi mon gars,
Mamadou l’a dit, t’es trop soin pour nous reunoi,
Tu m’as pas tout dit, t’es plus à l’aise, t’as le blues,
Je te comprends Blaisou, le vrai malaise est là,
L’amour du blason avant tout, mais ils sont guez,
Paris-Merguez, mal blaisé, blindé façon seiz’,
Et à l’heure du Brésil, on bâtit tout en glaise.
Dans un blizzard de blé, tu ne seras plus à l’aise,
Ne les laisse pas te la fourrer à la Ménèz,
À te foutre sur le banc, sur le flanc, tout blasé,
Les vrais amoureux, ici, sont toujours blousés.

Par trois fois, tu l’appelleras Blaisou, mon gars.

L’ablation du Blaise me brise, m’en voilà rabelaisien,
Sous le Blitz brésilien, je reste black-blanc-Blaise,
Les plus grands blazes du foot-business ne pèsent rien,
C’est l’odeur du pèze qui les rend si balaises,
Tu ne seras pas aux fraises, et toujours parisien,
Si tu choisis, grand prince, l’exil au Lexomil.
Ils blêmiront alors, voyant ton baluchon,
Chaud comme la braise, je doute que ça leur plaise,
Quand ils comprendront alors qu’ils touchent le fond,
Réduits à la comédie musicale à chaises,
Où les niaiseux se reposent en baisant notre nom.

Alors fais-toi Blaise là-bas,
Ici, on t’oubliera pas.

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