Interview Frederic Scarbonchi & Christophe-Cecil Garnier Virage

Frédéric Scarbonchi &
Christophe-Cecil Garnier

par

En créant le concept Supps Par Terre, Frédéric et Christophe-Cecil n’imaginaient sans doute pas qu’ils accompliraient ensemble un tel tour des stades en France.
Ils ont fini par en faire un livre qui sortira le 12 février prochain, le bien nommé SUPPORTER. Les deux journalistes se sont intéressés à plusieurs sujets autour du supportérisme. On les a rencontré pour évoquer cette incroyable expérience au coeur des tribunes et pour parler du mouvement ultra en 2019.


Comment vous vous êtes vous rencontrés ?

On a fait nos études de journalisme ensemble, à Cergy.

Comment est né ce projet ?

Christophe-Cécil : C’est toute une histoire. En 2016 j’ai fait un papier pour So Foot sur le club des 92. C’est une espèce de club de gentlemen où l’objectif est de faire les 92 stades que comptent les 4 divisions professionnelles d’Angleterre. Tu peux le faire en plusieurs saisons, mais il faut tenir compte des changements avec les montées et les descentes. Certains en sont à plus de 130 stades dans leur vie. Je fais le papier et on en reparle 6 mois après avec Frédéric. On se rend compte qu’à nous deux on en était à pas plus de 10, c’était ridicule. Du coup on s’est dit que l’on pourrait essayer de faire le tour de France des stades de foot sur la saison 2017-2018. Mais pas en tribune de presse. Avec les supporters en virage. On est journalistes et on peut en profiter pour discuter avec les supporters.

Frédéric : Au départ, on a dealé avec Vice pour collaborer ensemble là-dessus. Mais c’était un peu compliqué à ce moment-là chez eux. Alors on est allés voir les Cahiers du Foot avec qui ça s’est bien passé. On n’avait pas de contrainte de longueur sur nos articles. Jérôme Latta, des Cahiers, nous a alors suggéré l’idée de ce livre. On a été voir plusieurs maisons d’édition. La plupart étaient frileuses car le marché n’est pas simple sur ce créneau. Finalement on a signé avec Amphora qui venait de connaître un beau succès avec la sortie du livre de Paris United.

Ça vous a permis de financer vos déplacements ?

Frédéric : Au départ on faisait ça sur nos fonds propres. On a dû lancer un KissKissBankBank en milieu de saison pour récolter environ 1500€ afin de pouvoir nous en sortir. Mais même avec ça et l’avance de la maison d’édition on n’est pas entrés dans nos frais. Mais bon, ce n’est pas grave. On continue aujourd’hui à faire des déplacements même si le livre est fini. Là on revient de Pontivy pour RMC Sport. On le fait plus pour le kiff en vérité.

Tous ces déplacements vous ont-ils changé par rapport au football et la façon de le vivre ?

Frédéric : Déjà, on n’a jamais été ultra même si on allait au stade supporter nos 2 clubs respectifs. Personnellement j’ai été abonné au Parc des Princes. Ce projet, il nous a changé parce qu’il nous a donné envie de mieux comprendre le supportérisme et les supporters.

Christophe-Cécil : Je crois que tu as tout dit. De mon côté je ne connaissais pas grand chose du monde des supporters à part les grands groupes de Paris, Lyon ou Marseille. J’ai toujours été fan de foot, je suis supporter du FC Nantes. J’habite en Vendée et j’obligeais mon père à nous emmener à la Beaujoire. On se faisait 3-4 matchs par saison. Du coup ça a toujours été un lien à la fois fort et distant. J’ai des potes qui étaient à la Brigade Loire mais je ne connaissais que de l’extérieur.

Présentez nous le livre.

Frédéric : Il y a 250 pages de texte. Ce livre est sans illustration car nous ne sommes pas photographes. Au départ on avait fait 21 articles sur 21 déplacements différents. On a vu un peu de tout : des ultras, des associations, des gens qui s’occupent de blogs à Rennes ou à Caen. Le sujet, c’est  comprendre ce que ce qu’est un supporter en 2018. Du coup le livre est organisé en thématiques avec 8 chapitres. Dont un dédié aux ultras, un autre au rapport à la violence, un dédié aux réseaux sociaux, à l’image du supporter, aux rapports avec les autorités publiques ou le monde du journalisme. On essaye d’expliquer tout ça à partir de ce qu’on nous a raconté lors de nos rencontres.

Christophe-Cécil : Lorsque nous faisions nos articles pour les Cahiers du Foot, il y a certaines choses que nous ne pouvions pas écrire, parce que c’était du off. Le mettre dans un article où les groupes étaient identifiés aurait pu les mettre en difficulté. Là, on a pu ressortir ces discussions « off » pour expliquer ce qu’il se passe chez les supporters.

Comment avez vous fait pour approcher ce milieu assez secret ?

Christophe-Cécil : Les supporters actifs, sans être ultras, n’ont jamais été difficiles à approcher. Un peu comme Génération OL. Concernant les Ultras, on a eu de la chance au début avec Amiens. Les mecs étaient motivés et sympas. Et puis on était conscient que c’était grâce à la qualité de nos papiers que le bouche à oreille entre les groupes jouerait en notre faveur.

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Christophe-Cecil Garnier et Frédéric Scarbonchi à Amiens

Frédéric : Ça a été le cas pour les supporters de Saint-Etienne qui ont appelé les Nantais pour savoir comment ça s’était passé avec nous. Et de même, un groupe montpelliérain a appelé les Stéphanois.

Christophe-Cécil : On a aussi eu de l’aide via nos contacts journalistiques notamment pour les Niçois sur lesquels Vice avait déjà fait un papier. On a eu le contact de Biba, le capo de la BSN. Au-delà de ça, il y a eu beaucoup d’explications, de discussions, de consultations pour les convaincre. Ce qu’on peut comprendre.

Frédéric : Notre idée était aussi de passer quasiment toute une journée avec eux, pas seulement aller au match. Et poser des questions sur tout, leur façon de supporter, de mêler ça avec la vie de famille, le rapport à la violence… Pas que sur les affaires en cours. Leur autre inquiétude était liée à de mauvaises expériences passées avec d’autres journalistes. Et quand le papier sortait ça ne parlait que de leur violence présumée, comme à Nice ou Metz par exemple. Ce n’est pas pour ça qu’on a fait de l’angélisme. Quand on a rencontré les Lillois, quelques semaines après leur envahissement de terrain pour leur retour au stade Pierre Mauroy, ils avaient peur qu’on écrive des bêtises. On a raconté ce qu’on a vu, que ce soit des échauffourées entre supporters ou d’autres qui arboraient des signes de mouvements radicaux. Et ça a été bien accueilli parce qu’on a été factuels. Alors parfois ils ne sont pas contents. C’est arrivé une fois avec un groupe. On a raconté qu’après avoir lancé leur chant, le groupe en face d’eux au stade n’a pas répondu. Et que lorsque ce même groupe a lancé son chant, ils ont répondu par des doigts d’honneur… Mais c’est là où on reste journaliste : lorsqu’on les a rencontrés, on leur a demandé de nous parler de ce fait et ils n’ont pas voulu répondre, ce qui est leur droit. Mais on l’a relaté quand-même, parce qu’on l’a vu.

Il existe des tensions entre groupes de supporters d’une même équipe partout en France, vous confirmez ?

Frédéric : Oui, bien sûr. On a vécu ça à Metz. Mais aussi à Nantes, même s’il n’y a que la Brigade Loire qui est visible. Il y a d’autres petits groupes avec qui il peut y avoir des tensions. C’est comme en politique. Tout le monde veut que le micro soit tourné de son côté.

La philosophie de votre travail se rapproche de ce qui a été fait par Philippe Broussard dans le livre GENERATION SUPPORTER (paru en 1990). Une inspiration pour vous ?

Christophe-Cécil : J’ai relu ce livre la saison dernière. On voulait d’ailleurs proposer la préface à Philippe Broussard. Mais on ne l’a pas fait car on a été un peu débordé. On venait de finir le bouquin et on était rincés.

Frédéric : C’est un grand regret car il n’avait pas l’air fermé à l’idée. On a réussi à le contacter par des amis communs. Mais il voulait lire le livre avant, ce qui est normal. Sauf qu’on a l’a écrit en 2 mois, et on ne voulait pas lui envoyer le brouillon. On voulait que ce soit bien. Donc, le temps de lui remettre la version finale, qu’il la lise et qu’on se mette d’accord pour qu’il écrive sa préface, on ne tenait plus les délais de fabrication imposés par la maison d’édition. Et puis on est des vrais admirateurs du travail qu’il a accompli. On avait un peu peur de le déranger… Mais sinon l’idée même du livre ne vient pas de GENERATION SUPPORTER. Mais on s’est dit qu’il fallait tenir ce niveau d’exigence.

Christophe-Cécil : D’ailleurs les supporters nous en parlaient. Ils avaient eux aussi lu GENERATION SUPPORTER. Mais notre livre parle de plusieurs sujets sans angler sur les groupes. GENERATION SUPPORTER est très axé sur les groupes, ville par ville, équipe par équipe.

Frédéric : Philippe Broussard a choisi des sujets et se sert d’un groupe ou d’un club pour argumenter. Nous, on est parti de plusieurs clubs ou groupes pour argumenter sur un sujet. Il n’y pas l’idée de faire du particularisme.

GENERATION SUPPORTER a été écrit à la fin des années 80. Quelles différences voyez vous entre le mouvement ultra de cette époque et aujourd’hui ?

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Boys In The Hood

Christophe-Cécil : À l’époque de Philippe Broussard, le mouvement ultra en France est quasi-naissant. Le Commando Ultra de Marseille a 5-6 ans, pas plus. Pareil pour les Boulogne Boys. Et il n’y avait pas les réseaux sociaux. Les groupes ultras se sont modernisés, démocratisés. Et puis aujourd’hui, beaucoup se revendiquent du mouvement ultra alors qu’à l’époque c’était très fermé. C’était très contre-culture. Il y a aussi un avant et un après France 98. Aujourd’hui, il y a une autre perception du supportérisme par rapport aux débuts. Quand ça commence, c’est après 1985 et le drame du Heysel, et le mouvement ultra a été associé au hooliganisme. La France des années 80 n’avait aucune conscience et connaissance du mouvement.

Frédéric : Le groupe ultra est devenu un acteur de sa communauté, de sa ville, de son club. Il a son statut. Il est sous loi associative, contrairement à l’époque. Par ailleurs beaucoup de groupes naissent à gauche à droite. Et, grâce à internet, ils voient comment ça se passe ailleurs, comment on fait un tifo, comment on chante… Ils peuvent avoir accès à une base assez solide de la culture ultra. Alors qu’avant il fallait attendre les courriers, les photos, les fanzines.

Christophe-Cécil : Il y a comme une mondialisation de la culture ultra. Mais aussi une normalisation. Les groupes ont également pris de l’ampleur. Par exemple les Red Tigers à Lens. Au début ils étaient en tribune latérale sur un petit côté. Année après année, ils se sont ancrés sur le milieu de la tribune et à présent c’est le LE groupe de la tribune à Bollaert.

Vous avez approché le CUP pour parler du contexte parisien ?

Frédéric : On a rencontré le CUP 1 an après leur retour au Parc. Ce qui nous intéressait c’était de savoir comment on se réattribue une tribune en devant composer avec cette phrase qu’ils entendaient en permanence : « Le Parc c’était mieux avant ». On peut critiquer l’ambiance qu’il y a au Parc mais c’est mensonger de dire qu’aujourd’hui il n’y en a plus. On a le droit de penser que c’était mieux avant. Mais on a souvent tendance à sublimer le passé. Quand j’étais abonné au Parc au début des années 2000, je ne peux pas dire que je me régalais tous les week-ends. J’ai des souvenirs de PSG-Metz où des mecs ont essayé de balancer une buvette sur la tribune, je ne me disais pas : « Incroyable, quelle ambiance ! ». J’ai aussi assisté à des matchs en été lorsque Paris était vide, avec 25000 personnes au Parc. Le CUP a du ré-importer les codes, construire une nouvelle génération de supporters, se faire un nom, mais sans avoir la vocation à devenir un groupe ultra majeur. Ils veulent devenir un groupe de supporters actifs. Ils essayent d’inventer une autre façon de supporter à Paris, en s’inspirant de ce qui se fait en Allemagne. Ça va avec la mondialisation du football. Parmi les fondateurs du CUP il y a des anciens ultras, mais aussi des supporters à l’époque non-cartés, qui veulent vivre leur passion de supporter autrement, emmener leur gamin au stade…

Et il y a ceux, à l’origine du CUP ou non, qui ont continué à supporter le PSG après 2010, à faire les déplacements, à être refoulés au Parc ou à Charléty, ceux qui ont été interdits de stade pour avoir chanté « Liberté pour les ultras »… Ils ont développé un rapport très particulier avec le club. Ils ont pris du bagage sur l’amour de leur équipe sans pouvoir la supporter en tribune. C’est un peu l’exemple de Micka, le vice-président du CUP. Il a été abonné en tribune, puis son abonnement a été sucré en 2010. Il a un casier judiciaire vierge, n’a jamais eu de problème en tribune. Il s’est battu pour retourner au Parc des Princes et maintenant c’est difficile de le voir car il est débordé et ne profite presque pas du moment. Il organise la sono, il se cale avec ses gars… Je pense aussi à un ami de Cyril Dubois, l’avocat des supporters du PSG, qui s’est également battu pour le retour des supporters au Parc. Et une fois que ça a été fait, il s’est juste abonné une saison pour pouvoir ensuite décider de lui-même de quitter le stade, de résilier son abonnement. Il n’avait plus trop le temps et l’envie d’aller au Parc mais le fait qu’on l’ait mis dehors sans lui demander son avis, il ne pouvait pas l’accepter.

Est-ce que les groupes doivent s’ouvrir s’ils veulent survivre dans le futur ?

Christophe-Cécil : Il y a deux points de vue qui s’affrontent entre nous. Moi je pense que non. Il existe des groupes récents avec une mentalité forte qui subsistent. Les Fanatics à Marseille sont reconnus comme les héritiers du Commando Ultra des années 80. Je pense qu’il faut qu’il y ait encore des groupes comme ça, un peu « vénères ». Ça peut cohabiter.

Frédéric : Je pense qu’on est à un tournant sur le football en général. Un tournant entre le football populaire et le football business. Et le supporter est pile-poil au milieu de tout ça. Il y a une étude très intéressante sur le fair-play financier qui vient de sortir. le FPF participe à la gentrification des stades de foot. On veut rendre le football plus propre et on provoque de fait une hausse du prix de la billetterie et du merchandising. Du coup on écarte petit à petit les tranches les plus populaires des stades. C’est maintenant qu’on doit décider si on veut garder des tribunes populaires dans le stade. Le mouvement ultra ne disparaîtra pas mais il peut disparaître des grands clubs. Ces clubs très riches n’ont pas une politique tarifaire pour les moins avantagés. Ça ne veut pas dire que tous les supporters ou ultras sont pauvres. Mais tu élimines de facto des gens qui ont cette culture-là et qui, même s’ils ont les moyens, n’ont pas envie de payer 150€ la place de match. Car ce n’est pas dans leur mentalité. Le CUP a d’ailleurs fait baisser le prix des abonnements pour leurs membres.

Christophe-Cécil : À Dijon, quand ils sont montés en L1, le club a passé le prix en Virage à 300€ annuels. Ce qui en faisait un des clubs les plus chers du championnat. Les supporters leur ont dit qu’en continuant comme ça, le stade serait vide, ce qui a été vite le cas. Du coup ils ont revu leurs tarifs à la baisse la saison d’après. Les supporters ne sont pas complètements cons, à force, ils savent un peu ce que veulent les gens.

Frédéric : Les dirigeants ne peuvent pas demander à leurs supporters d’investir une somme folle pour vivre leur passion. Par exemple lors de Lyon contre l’Atalanta Bergame, la place la moins chère était à 55€. Peu après, il y a Lyon contre Metz et ils font la place à 10€. C’est Uber ! La loi de l’offre et la demande ! Je ne pense pas que ce soit la bonne stratégie si tu veux fidéliser des supporters. Je pense que les dirigeants lyonnais en sont revenus. J’ai le sentiment que les dirigeants de clubs en général ont compris qu’il valait mieux avoir un stade plein avec des places moins chères que l’inverse.

Christophe-Cécil : On ne va pas se mentir, avoir un stade plein donne une bonne image de ton club, et ça te permet de valoriser ton investissement.

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Un club à l’unisson, c’est beau

Frédéric : Xavier Pierrot, le stadium manager de l’OL, nous a dit « C’est comme si les salariés de Carrefour chantaient à l’entrée du magasin pour fêter le fait d’aller au boulot ! Et on ne les paye même pas pour faire ça ! ». Alors ils ne disaient pas ça de façon cynique mais il était admiratif et reconnaissant. Ils ont fait des études auprès des abonnés. Pour connaître leur motivation à venir au match. Et l’ambiance arrive souvent en première, devant la sécurité. Les gens veulent voir des tifos, des chants… Nasser, quand il décide de faire revenir le CUP à Paris, ce n’est pas parce qu’il a le coeur sur la main. Il estime que ça va faire gagner l’équipe et que ça va amener du public au Parc. Sur la dernière saison avec Ibra, on se retrouve avec une équipe qui se ballade sur le terrain, et en même temps, aucune ambiance en tribune. Sous Ancelotti, Je me souviens d’un PSG-Sochaux où on gagne 2-1 et où je suis à deux doigts de m’endormir tellement il ne se passe rien. Du coup tu te dis « mais il est où mon plaisir ? ». Le retour du CUP sert aussi à ça. Et tu constates aujourd’hui qu’il est difficile de trouver une place au Parc, même pour de petits matchs. C’est aussi ça l’apport du retour des Ultras.

Christophe-Cécil : On parle de Paris mais à Nantes c’est pareil. À l’époque de Der Zakarian, l’équipe proposait un jeu dur et heureusement qu’il y avait la Brigade Loire pour que les gens kiffent au stade. Le meilleur souvenir que j’ai en tribune à la Beaujoire, c’est en 2005 lorsqu’on rencontre Metz pour se maintenir en ligue 1. À la 35ème minute, Mamadou Diallo marque pour Nantes. Jusqu’à la 90ème, j’ai le souvenir d’un chant continuel. Ce match là je ne veux plus jamais le revoir car je veux rester dans ce souvenir de bruit, de ferveur. Les gens viennent aussi au stade pour ça.

Frédéric : Mon premier match au Parc c’est contre Liverpool en 1996. Le 3-0. J’aurais pu tomber sur pire. Je ne garde que deux souvenirs : je voyais Bernard Lama qui tirait les 6 mètres et je trouvais incroyable la force qu’il y mettait. J’avais 6 ans alors forcément je trouvais le terrain tout petit quand il tirait. Et le deuxième souvenir c’est l’ambiance en tribune. Au point que je demandais à mon père s’il y avait un toit, tellement c’était fort. Le Parc est fabuleux pour ça.

Revoir Le But de Mamadou Diallo // Revoir PSG-Liverpool 1996

Vous allez continuer votre tour des stades ?

Frédéric : Oui mais on ne fera pas un deuxième volume même si certains groupes nous demandent quand on va venir les voir. Mais on a d’autres projets de bouquins sur le supportérisme. On veut aller dans de tout-petits groupes. Il faut voir l’abnégation de ces gars-là ! Certains en district font des tifos incroyables. On est admiratif. Ils ne lâchent rien. On voudrait aussi faire des déplacements avec les groupes pour vivre le truc avec eux. On a tout mis dans ce premier bouquin. On ne l’a pas fait pour faire de l’argent. C’est juste qu’il y avait trop de choses à raconter pour se contenter d’articles de presse.

crédits photos (c) Panoramic


SUPPORTER
Disponible le 12 février 2019 (Amphora)
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Xavier Chevalier

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