Car nous deux c’est pour la vie…

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Mbappe glisse, Bernat reprend sur le poteau…
le scénario que je crains depuis trois semaines me semble de plus en plus évident. Après le but à la première minute, la boulette de Buffon, je sens venir de nouveau
le but bidon à la dernière minute, c’est écrit, je le sens, je le sais…


C‘est irrationnel mais je connais mon PSG par coeur. Frappe déviée, corner pour Manchester United… j’annonce à mon voisin le troisième but.
Finalement pas besoin du corner, la VAR s’en chargera.
Depuis cet instant tout le monde s’en donne à coeur joie pour cracher sur tout ce qui est rouge et bleu. Un déferlement de haine ou de satisfaction… On le sait, on n’a pas le droit à l’erreur, c’est le prix à payer.
Bien-sûr il y a des choses à changer, des décisions à prendre.

Mais quand je lis et entends que les critiques les plus virulentes viennent de supporters du PSG ou supposés comme tels…
J’espère que certains s’expriment sous le coup de la déception….
Ils ne veulent plus supporter le club ? Ok très bien, barrez-vous on ne vous retient pas. Ça fait 20 ans que tu supportes le club ? Pas grave. T’as le coeur qui saigne ? Ok mais le sang qui y coule n’est pas rouge et bleu.
Supporter le PSG uniquement dans les victoires c’est tellement facile…

Mais supporter le PSG c’est aussi Vidéoton, Vitkovice, jouer l’OM de Tapie en sachant que l’arbitre va te voler, perdre le titre à la dernière minute au Vélodrome sur une frappe déviée, 5 minutes après un face à face manqué (déjà).
C’est perdre une finale de Coupe de la Ligue contre un club de D2, c’est le cauchemar de la Corogne. Clermont, la boulette de Landreau à Kiev, celle de Coupet contre Lille, les mains de Pichot… etc…

Ne pas oublier qu’avant le graal de 1996, il y a eu le penalty « oublié » sur Weah contre la Juve en 1993.
Le choix incompréhensible de l’entraineur (déjà) de faire jouer un Rai non acclimaté et non un Weah en pleine bourre à Arsenal l’année d’après.
C’est prendre un contre de Boban à la dernière minute et avoir oublié ses couilles (déjà) pour le retour à Milan en 1995.
Sans parler des années sans titre et sans coupe d’Europe…

Je vous fait grâce des éliminations en Ligue des Champions de l’ère Qatari et de la saison 2008… Je ne parlerai pas non plus du pire avec l’ignoble plan Leproux.

Si effectivement tu n’es pas prêt à vivre tous ça, ne viens plus au Parc, ne supporte plus ce club, tu ne nous manqueras pas.

C’est dans des moments comme aujourd’hui qu’il faut soutenir son club, même si on se sent trahi, même si on souffre, même si on a la rage, il faut se relever et continuer.
Et le jour où l’on gagnera la C1, car ce jour viendra, la victoire n’en sera que plus belle.


J.J. Buteau

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