Top 10 Brazil

par et

La seleçao d’Adrien Gingold, Nicolas Polly & Xavier Chevalier

Rai

RAí
Raí Souza Vieira de Oliveira. Son nom est un poème qui rime en A comme Amour.
Capitaine courage légendaire, il a tout gagné au club, a claqué 72 buts, dont 70 de la tête (au moins)… On oublie parfois qu’il a gagné la coupe du monde 94 avec le Brésil où il s’était fait piquer le brassard de capitaine par un certain Dunga.
Thiago Silva appréciera…

Thiago

THIAGO SILVA
C’est en payant sa place pour admirer certains joueurs qu’on peut les apprécier à leur juste valeur.
O Monstro en est le parfait exemple. Il ne se contente pas d’être le plus fort dans chacun des critères qui le caractérisent à l’écran. Il donne de la voix, replace ses coéquipiers, gère les temps forts et faibles de son équipe comme un véritable chef d’orchestre, un patron, un capitaine, unique.

Ricardo

RICARDO
A son arrivée en provenance de Benfica, Ricardo est déjà un défenseur mondialement consacré. Capitaine du Brésil pendant la coupe du monde 90, il va apporter la fameuse classe mondiale au sein du bloc défensif parisien. Impassable, intraitable quand il s’agit de défendre, c’est lui qui viendra s’élever de la tête au dessus de tout le monde, pour mettre enfin un terme à une bien trop longue domination marseillaise dans notre championnat. Tout sauf un hasard.

Valdo

VALDO
Si Paris aime le Brésil, c’est à Valdo « le fils candide », qu’il le doit. Car il avait dans ses pieds, l’essence même du football brésilien, tout en caresses, en feintes, en passes léchées. Un ballet constant qui laissait ses adversaires suspendus en l’air, sans gravité ou orientation. Ce but, hors du temps, face au Real Madrid de Ricardo Rocha, en est la parfaite illustration.
Et beaucoup tomberont éternellement amoureux de Paris ce soir la.

Ronaldhino

RONALDINHO
Pas de mot pour décrire le football de Ronnie, on le connait tous. Alors on va plutôt se rappeler de ce gars qui a réussi à combiner les pires dents avec le plus beau sourire de l’histoire du football post années 2000. Ronnie, c’était le jeu, la personnalisation même de ce pourquoi on aime le foot. Putain de génie va.

Maxwell

MAXWELL
La classe intégrale. Tellement élégant qu’on en passe les jeux de mots sur le café. Maxwell, le prototype du joueur de foot « à l’ancienne », intelligent, pertinent, réservé mais généreux, mixé avec ce qui se fait de mieux dans le football moderne : polyvalence, jeux sans ballon, vista. Le genre de type qu’on inviterait à diner. Un Monsieur.

Leonardo

LEONARDO
Il ne sera resté qu’une année finalement, mais l’attachement entre Paris et Leonardo durera bien plus longtemps. Peut être à cause de ce premier but lors de sa toute première apparition. Ou peut-être grâce à sa dernière partition parfaite face au Steaua Bucarest. Ou serait ce quand, de retour en tant que directeur sportif, il fera signer dans la même journée un géant et un petit hibou, qui viendront écrire les plus glorieuses pages de notre histoire. Surement un peu de tout ça en même temps.

Nene

NENÊ
Faut déjà se rappeler qu’à cette époque, le Brésil comptait un Nenê et un Kaká, c’est pas rien. Ce Nenê, il était chez nous, et quel régal ! Ses débordements, ses caviars, ce foutu pied gauche et ces merveilles de buts – c’est fou tout ce que Messi lui a tapé – et ce bon Dieu d’écarteur de narine nous ont sans doute sauvé plusieurs saisons à une époque où le PSG n’était pas si facile à supporter. Eternelle reconnaissance à ce gringalet sous-estimé.

Ceara

CEARÁ
Il a pasteurisé son couloir droit pendant 5 ans. Défenseur de l’Eglise Evangélique Latérale, Saint Marcos n’aura pas marché sur l’eau au PSG, mais il n’aura pas coulé non plus (Ceará Nec Mergitur). Il a prêché longtemps pour les centres parfaits, mais l’ère QSI l’a crucifié sur l’autel de l’efficacité. Paix à son âme.

Christian

CHRISTIAN
Il y a eu Christian André, Christian Perez, Christian Wörns, mais il n’y a eu qu’un seul Christian.
Il portait le numéro 7, avait une dentition parfaite et ne savait pas marquer ailleurs qu’à un mètre de la ligne de but.
C’était notre Rudi Völler à nous.

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