Navas 10
Il fait un arrêt magnifique, tout en détente, sur l’une des seules frappes, puissante, du Erdogan FC. Il ne peut en revanche rien sur l’unique but turc, qu’il aurait presque pu dévier involontairement hors des cages avec sa tête. Pas grave. Mieux vaut gagner 5-1 et rentrer à la maison avec toutes ses dents. Comme d’habitude, notre portier reste irréprochable dans une soirée toujours sans public et franchement pépère.
Bakker 10
Avec sa tronche de viking pré pubère, Bakker a multiplié les audaces offensives et les charges héroïques. Et tout ça sans hache ni drakkar. Jamais pris à défaut au moment de défendre (il faut dire que les Turcs ont peu tenté), il en a donc profité pour aider ses camarades de devant. Son but tout en rage et en opportunisme est refusé pour un hors-jeu mais le penalty qui en découle après une faute sur Neymar sur la même action et transformé par Kyky lui permettra sans doute d’éviter une trop grande frustration. Viril, concerné et moins brouillon techniquement.
Kimpembe 10
Le match historique d’hier s’était terminé sur une faute de Presnel. Aujourd’hui, le défenseur parisien aurait presque pu jouer en claquettes tellement les attaquants turcs ont honoré l’impuissance. Soirée cool et sans tâche pour l’enfant du Parc.
Marquinhos 10
Même constat pour notre capitaine. Il n’a rien eu à forcer et, on l’espère, en a profité pour s’échauffer convenablement avant le match de dimanche contre le Aulas Big band. Sort sur blessure. Apparemment, un coup reçu à la hanche donné par un adversaire frustré et rustre. Prions qu’il soit titulaire ce week-end.
Florenzi 10
Comme son ami boulanger, il a pu privilégier l’attaque à la défense n’étant quasiment jamais ni pressé ni harcelé ni rien. Aurait pu tout de même plus s’appliquer sur certains centres. Il semble, match après match, récupérer ses capacités physiques. Florenzi le sait : il est aussi là pour que l’on ne revoit plus jamais Kehrer. C’est un rôle important. Son destin
Danilo 10
Certains amis m’ont presque insulté après mes critiques négatives la semaine dernière. Je trouvais Danilo volontaire mais parfois fébrile. Ce soir, il a géré sans trembler et a démontré quelques qualités indéniables. Il pourrait être vraiment celui qui nous manquait en 6. Le seul genou qu’il a mis à terre, c’était lors de la cérémonie d’avant match un tantinet ridicule dans le rond central. Mais restons également lucides : ce soir, Paris s’est baladé contre une équipe véritablement faiblarde. Si Danilo reproduit ce genre de prestation contre un vrai Club, oui, il peut devenir l’un de nos braves.
Verratti 10
Marco doit jouer tous les matchs, tout le temps. Et 90 minutes. Voilà.
Paredes 10
Leandro aurait pu enfin mettre sa grosse patate mais son tir manque le cadre. Dommage. Sinon, pas grand chose à signaler. C’est le problème des matchs qui se déroulent sous la bannière de l’antiracisme: les joueurs ne peuvent pas se permettre de se battre comme des chiffonniers alors que le monde entier leur mate le fion. Cette soirée ne pouvait évidemment pas dégénérer. Et pour Leandro, c’est bien sûr un frein à l’expression de son vice et de sa grinta. Il se rattrapera je l’espère contre Lyon.
Rafinha 10
Le frangin à peine caché de Lucas se dévoile petit à petit. Polyvalent, désireux de faire bien et vite, lui aussi pourrait passer de promesse à confirmation assez rapidement. Il sait faire des passes et des différences, on ne dira pas qu’il pue le foot parce que cette expression passe-partout est absolument dégueulasse et que le foot mérite mieux que des mauvaises odeurs. Rafinha monte en puissance et c’est une putain de bonne nouvelle pour Paris.
Mbappe 10
Kyky a marqué en LDC, enfin. Kyky est content. Kyky va bien dormir. Kyky aurait pu mieux défendre sur le but turc mais là, je chipote…
Neymar 10+3
Easy like a sunday morning chantait Lionel Ritchie. Neymar plante trois fois, son premier but est juste splendide avec ce petit pont admirable (son troisième n’est pas dégueulasse non plus) et notre Brésilien magicien offre même à Kyky un péno qu’il aurait pu garder pour lui. Bon, là, même les Parisiens qui ont décidé que jamais ils ne l’aimeraient sont bien obligés de s’incliner : Neymar est notre Gandalf, notre soleil, notre passeport pour l’aventure. Si j’osais, je dirais que le foot pue Neymar… un Prince au Parc, once again. Encore décisif un soir qui compte. Et si Neymar se faisait naturaliser parisien finalement ? Il en est capable.
Tuchel 10
Thomas, tant que tu gagnes, tant que tu te qualifies, premier de ta poule en plus, que veux tu que je te dise ?
Payet 0
GROSSE déception pour la bande à Dimitri qui en prend 3 à City et voit ses désirs d’Europa League partir en fumée. Dommage, j’aurais aimé que nos amis sudistes s’épuisent vainement tous les jeudis. Partie remise. À jamais les derniers.