Sinik

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SINIK fait presque figure de vétéran en 2019 avec déjà 15 ans de carrière et plus de 800 concerts à son actif. Il revient sur le devant de la scène avec « INVINCIBLE »,
son 7ème album et a accepté de répondre à nos questions vu que le football,
et le PSG en particulier, font partie intégrante de sa vie depuis toujours.


Pourquoi revenir sur la scène alors que tu avais annoncé ta retraite ? Tu nous fais une « Zidane », un truc de Kabyle ?

C’est la malédiction des chauves aux yeux verts ! Les grands retours. En vrai c’est la passion, comme Zizou, c’est aussi ça qui l’a fait revenir. Les gens, leur motivation, les rencontres. Donc l’envie de revenir, de se faire plaisir. Il y a eu un long travail car un album c’est plus d’un an de studio. Et puis ça c’est fait en deux temps. Déjà fin novembre 2017 j’ai sorti un petit projet digital qui s’appelait Drône, avec 7 morceaux uniquement disponibles sur les plateformes. C’était une manière de prendre la température. C’était un premier pas de fait en studio. Ça nous a permis de refaire une tournée en France et au Canada. On a récupéré de l’énergie, repris contact avec les gens. Ça a été au delà de nos espérances. Et ça s’est donc enchainé avec ce nouvel album car la motivation était au maximum.

Invincible pourquoi ? C’était avant la défaite au Parc OL ?

J’aurais vraiment aimé te dire qu’on allait faire une saison d’invincible en ligue 1. Pour parler foot et PSG, ça me tenait vraiment à coeur. Maintenant me concernant, ce n’est vraiment pas une question d’égo. On a traversé toutes les époques. Quand on a commencé le rap, c’était vraiment différent d’aujourd’hui. On est toujours là, on fait nos tournées, on développe nos projets et nos artistes. C’est plus ça, le fait d’avoir survécu à tout.

Quand tu dis « on », tu parles de qui ?

Je dis toujours « on » quand je parle de moi car c’est un travail d’équipe. Je m’imagine en studio avec Jay Carré mon DJ, Doums aux manettes, avec mon entourage : La Vista, John Café… On réfléchit, on écoute, on valide à plusieurs.

7ème album comme les 7 titres de champion du PSG. Tu l’as fait exprès avoue ?

Ouais c’était un petit clin d’oeil, exactement (rire).

Interview Sinik Virage PSG
L’assassin est de retour

Tu viens des Ulis. Pas de déception de ne voir aucun joueur du coin au PSG ?

C’est un peu le problème des jeunes issus de la région parisienne. Bizarrement le PSG est le club le plus difficile à atteindre pour eux. C’est ce qu’on a souvent reproché au PSG. Le premier club qui devrait centraliser tous ces talents disponibles en Île de France ça devrait être le PSG. C’est quelque-chose qu’ils ont toujours du mal à mettre en place et c’est parfaitement incompréhensible. C’est illogique surtout avec le pouvoir d’attraction du club aujourd’hui. Tous les jeunes devraient passer avant par chez nous. Et pas ailleurs.

En parlant des Ulis, Patrice Evra en est originaire. Tu n’as pas été déçu par sa communication ces derniers temps ?

Je suis un peu partagé car je connais bien Patrice. C’est pas ce qui le représente le mieux. J’ai un peu de mal à comprendre sa réaction et les videos publiées. Je pense qu’il a été touché par la réaction du PSG ou d’autres suite à son comportement en tribune. Tout ceci est carrément super excessif. En tant que supporter du PSG ça me touche, et je ne valide absolument pas ses propos. C’est complètement déplacé.

Tu nous reçois aujourd’hui dans ton salon de tatouage. C’est une autre de tes passions ?

A la base tout est parti d’une passion. Je ne suis pas tatoueur, mais déjà petit j’étais impressionné par les dessins réalisés sur la peau. Quand je vois ce que font mes gars, ça m’épate encore aujourd’hui, 3 ans après l’ouverture du salon. J’ai été au bout de mon idée. J’ai ouvert mon truc, c’est mon bébé, j’ai tout créé moi même et je suis fier de la réussite du projet.

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Toi même, tu as un tatouage lié au club ?

Interview Sinik Virage PSG
« On a Paris dans la peau »

Oui effectivement. Il est là sur ma main. Il est assez discret. C’est juste une partie du logo du PSG. Et le 91, c’est pour l’Essonne. Si tu regardes ma main, tu sais d’où je viens.

Dans ton album tu fais référence à Adrien Rabiot, comme un vrai titi parisien… Pas dégoûté de ces lyrics avec sa situation actuelle ?

C’est super que tu me parles de ça car ça va me permettre de rectifier quelque chose d’important à ce sujet. Quand tu fais un album tu es obligé de le rendre plusieurs mois à l’avance. L’album a été bouclé une semaine avant que les histoires avec Rabiot n’explosent, sa mise à pied etc… Aujourd’hui je ne pense pas grand chose de bien de ce garçon. Comme tous les supporters je me sens un petit peu trahi. Encore plus car je l’appréciais. Car c’est un titi parisien, un jeune qu’on a fait monter, qui a réussi. Et il nous a un peu craché à la gueule en fait. Que tout le monde sâche que si j’avais pu biper son nom, je l’aurais fait si j’avais eu le temps.

 

Pour faire un parallèle avec la musique, tu penses qu’un jeune artiste comme un jeune joueur doit avoir un bon manager pour réussir ?

Bien-sur. Sa mère va devoir arrêter de communiquer, ça va vraiment devenir un handicap pour lui. A chaque fois qu’elle parle, en vrai elle l’enfonce un peu plus. Elle le conforte dans cette image que le grand public a de lui : un fils à maman. Elle se permet de critiquer Neymar. Quand Rabiot aura le niveau de Neymar peut être qu’il aura le droit d’aller en boîte ou d’aller à Rio faire la fête. Certes on excuse pas tout mais ce n’est pas le même calibre, il faut rester les pieds sur terre. On sent une sorte de prétention dans son clan. Comme si Rabiot c’était digne d’un Rakitić, d’un grand milieu de terrain. C’est juste un jeune, qui en plus a été irrégulier au PSG. On se souvient de son match à Madrid où il marchait sur le terrain. Il devrait se re-concentrer un peu.

Tu es supporter du PSG depuis quand et pourquoi ?

Depuis longtemps mais quand tu es jeune tu es moins assidu. Tu suis le foot mais tu as moins cette appartenance. La première fois que j’ai été au Parc c’était en 1988. C’était un PSG Auxerre, avec un score de un partout, et Bats et Martini dans les buts. (ndlr : 14 mai 1988) C’est mon premier souvenir au Parc. C’était jour de fête pour moi.  J’avais intérêt à bien bosser à l’école  toute la semaine pour avoir le droit d’y aller. Mon père avait parfois des places pour aller voir le PSG. J’y suis donc allé avec lui. C’est un peu cliché mais voilà. Je suis issu d’une famille de footeux. Mon père avait 5 frères, ils jouaient tous au foot. J’ai grandi là-dedans. J’ai commencé le foot à 6 ans. On était tous des passionnés. Et puis étant né dans le 14ème à Paris, mon père étant aussi un pur parisien, voilà, le virus il te prend comme ça. Je me souviens que lors de ce premier match j’ai passé la moitié du temps à regarder les tribunes, à apprécier l’ambiance. C’était l’époque où tout le monde montait et descendait du Virage lors d’un penalty, c’était l’anarchie. J’aimais ce bordel organisé. Tu quittes jamais ce truc là après.

Tu as déjà été carté dans un groupe de supporters ?

Non jamais bizarrement. Je n’ai jamais été abonné. J’ai toujours aimé prendre ma place dans un coin du stade. Je crois que j’ai fait toutes les tribunes à part Boulogne. En bas comme en haut, Auteuil, les latérales. J’ai même fait le commissariat du Parc… Et c’est ça que j’aimais bien, changer d’endroit à chaque fois. Je vais toujours au Parc aujourd’hui, de temps en temps, toujours en indépendant, c’est ma manière à moi d’y aller. De toute façon j’ai trop de choses à faire pour m’abonner. Je ne pourrai pas aller à tous les matchs.

Y a un match qui t’a marqué en particulier au Parc  ?

Je peux t’en citer plein. Il y en a qui m’ont traumatisé. Le 6-1, pas celui contre le Barça mais celui contre la Juve au Parc. (Ndlr : 15 janvier 1997). On s’était fait gifler. Je me souviens aussi d’une victoire à Marseille avec Hoarau. (Ndlr : 26 octobre 2008) On sortait d’une saison dramatique où on a failli descendre en ligue 2. Tu peux pas imaginer comme ce match là m’a rendu heureux. J’avais l’impression de revivre. Je suis reconnaissant de cette génération Hoarau, Erding, Sessegnon, Makélélé, Rothen car ils nous ont fait franchir un petit cap alors qu’on venait de sortir de l’enfer. On était pas encore un très grand club mais on venait de tellement bas que taper Marseille au Vélodrome c’était magnifique. J’aurais aussi pu aussi te parler de l’époque de Ronnie avec le 3-0 chez eux.

Interview Sinik Virage PSG
Guillaume le Conquérant (c) Panoramic
Cliquez ICI pour voir le résumé de OM-PSG du 26 octobre 2008

Un joueur que tu citerais parmi tous ceux qui tu as vu évoluer au PSG ?

J’avais le poster de Weah dans ma chambre… J’étais fan de Weah. A la base j’ai toujours joué 9 et j’ai pratiqué le football 20 ans en club. Tu t’identifies au mec qui joue au même poste que toi. George c’était la grande classe. J’ai toujours aimé les mecs qui inventaient un dribble. C’était la première fois que je voyais cette espèce de virgule qu’il faisait, et puis le but contre Oliver Kahn à Münich… C’était un crack.

Parlons des choses qui fâchent, MANCHESTER UNITED. Tu as vécu où et comment ce match retour ?

J’étais tout seul à la maison. Égoïstement. Je ne voulais pas être dérangé. Je sentais que ça pouvait mal se passer alors je ne voulais pas assumer des gens chez moi. Je l’ai très mal vécu. Au bout de 2 minutes on sabote 50% de notre avance. Y a des matchs comme ça où tu sens que rien ne va. Mbappé qui bafouille son football, on n’était pas spécialement dangereux, Buffon qui se rate… Tu le sens à 10 min. de la fin que ce troisième but peut arriver mais en même temps tu n’es pas inquiet car il n’y a rien en face. Mais le scénario du penalty… Même dans un cauchemar je n’aurais pas pu l’imaginer. Cette frappe qui partait dans la tribune qui se transforme en penalty… l’arbitrage vidéo pendant 3 minutes pour nous mettre un péno à la dernière minute, tu ne pouvais pas faire pire, TU NE POUVAIS PAS FAIRE PIRE ! Il n’y a qu’à nous que ça arrive. On mérite de se faire chambrer.

Que faudrait-il changer dans cette équipe pour aller plus loin en Europe ?

Je ne pourrais pas te dire quel joueur il faudrait car c’est de la voyance mais il faudrait prendre 2-3 joueurs, pas forcément des gros calibres, mais avec de la grinta. C’est le boulot qu’on a voulu donner à Dani Alvès mais je le sens fatigué. Il nous manque des chiens. J’ai vu trop de suffisance au match retour. Ce n’est pas normal que nos joueurs n’aient pas eu la bave aux lèvres. Tu joues un 8ème retour dans un Parc plein. Il manque cette envie de plier les matchs. Il y a des joueurs qui arrivent à transmettre ce genre de truc. Ça manque de caractère pour moi.

Puisqu’on parle de caractère, tu penses que Thomas Tuchel est le producteur de nos futurs hits.

Je pense qu’il faut lui faire confiance. Je ne vais pas te mentir, je ne le connaissais pas spécialement quand il est arrivé. Il est fort tactiquement. Il s’adapte très très vite. Emery changeait une ou deux fois son schéma dans le match. Tuchel est beaucoup plus réactif. Il a une bonne façon de manager. Ses joueurs l’apprécient. Mais il faut lui donner des munitions. Cette année il a fait du bricolage, surtout au milieu. L’année prochaine il faut qu’on arrive à partir des huitièmes et des quarts avec une équipe au complet, avec Neymar, avec l’envie, la grinta, et on pourra peut être passer un cap.

Dans ton album il y a des feat. avec de jeunes rappeurs comme Remy. Tu te sens l’âme d’un Tuchel qui veut lancer des jeunes talents ?

J’ai toujours aimé cette étiquette. On a toujours collaboré avec des jeunes comme Leck qui a fait une belle carrière derrière. Il y a eu aussi le feat. de Vitaa. Et j’aime me souvenir que lorsque j’étais jeune, il y a des artistes plus confirmés que moi qui m’ont invité sur leurs albums. C’était une vraie chance, une vraie opportunité donc j’ai toujours aimé renvoyer la balle. OK alors pour être le Tuchel du rap. Tuchel il les fait jouer les jeunes. Dagba, ça joue, Kimpembe c’est devenu normal de le voir, avant les histoires, Rabiot ça jouait, N’kunku, Diaby… Tu vois ce que je veux dire. On a une base de jeunes et même si c’est à eux de prendre leur chance, avec tous les moyens dont on dispose, on les fait quand même jouer.

Tuchel toujours… tu valides ses propos sur les anciens et leur « c’était mieux avant » ? Ça ne te fait pas penser aux mêmes discours que les anciens rappeurs peuvent avoir ?

Ouais c’est l’éternel débat. Je vais pas te mentir je suis plutôt d’accord avec lui. C’est toujours facile de critiquer une fois qu’on n’est plus là. Les anciens devraient être solidaires et savent mieux que quiconque à quel point c’est compliqué, eux qui ont connu des années bien plus difficiles qu’aujourd’hui. Là on galère en Europe mais à l’époque on était ridicule aussi en championnat. On revient de très très loin. Donc je serais eux, je me tairais. Rothen je l’aime bien mais il a pas non plus tout gagner avec le PSG. Y a 10 ans tu mettais le maillot du PSG tu passais pour un guignol. Les gens se foutaient de ta gueule. En hip hop c’est pareil, il y a une espèce d’aigreur. Je pense qu’il faut vivre avec son temps. T’as des jeunes aujourd’hui qui kiffent le chant et l’auto-tune et t’as un autre public qui aime les paroles et le contenu. Pourquoi ils ne pourraient pas cohabiter ? Pourquoi toujours faire des équipes et dire que c’était mieux là ou là. En vrai les deux font le même métier. C’est comme dans le foot.

La victoire contre l’OM t’a réconcilié avec ton club ?

Bien sûr. Ça fait toujours plaisir même si je n’étais pas excité comme d’habitude au début mais au bout de 2 minutes j’étais dedans, c’était un PSG-MARSEILLE ! Et puis il y a cette invincibilité. On veut que ça continue.

Tu as aimé ce match ?

J’ai surtout aimé Di Maria. C’est peut être son meilleur match avec Paris. Entre le coup-franc  de 30 mètres, la frappe enroulée, les dribbles… Je crois qu’il en a réussi 7 sur 8 ! Il s’est amusé tout le match. C’était énorme. Et dans l’ensemble toute l’équipe a été sérieuse. Mais il n’y avait rien en face. Balotelli qui sort au bout de 60 min. un truc comme ça… Le match il est fini. Quelque part ils avaient déjà accepté la défaite.

Comment tu as vécu la célébration de Balotelli qui a montré l’étoile sur le maillot en sortant du terrain ?

Ça m’a énervé. Normal quand tu es supporter. Il savait très bien ce qu’il faisait. A sa décharge cette étoile ce n’est pas lui qui l’a gagnée même si il en a déjà remporté une (Ndlr : avec l’Inter de Milan en 2010). Il est arrivé dans un club depuis 3 mois et il veut faire l’ancien. Il veut faire plaisir aux supporters, c’est de la communication quoi. Mais tout ce que je retiens c’est que dès qu’il a une vraie défense en face de lui il n’y a plus de son, plus d’image.

Tu as du tourner à Marseille dans ta carrière, ça n’a pas été compliqué pour toi là bas avec ton image de parisien ?

Sincèrement à chaque fois que je suis allé là-bas, je n’ai jamais ressenti cette ambiance de foot. Ce sont deux publics différents. D’ailleurs les artistes marseillais sont très bien accueillis à Paris. Il n’y a pas cette rivalité dans le Rap. J’ai toujours été bien accueilli même si dans les coulisses, tu sens que c’est le sujet où ça peut partir en grosse discussion. Mais tant que tu ne viens pas casser les couilles ou faire de la provoc’ ça va.

Interview Sinik Virage PSG
« Ombre et Lumière »

Pour finir on va tenter un espèce de « fast checking » de l’album ou pour chaque titre tu tentes un parallèle avec le PSG. Commençons par « Le réveil » : on a enfin compris ?

Je te dirai ça l’an prochain (rire), à savoir si c’est la suite du cauchemar…

« Power Rangers »

Force Rouge et Bleu.

« Mes Tatouages »

Beaucoup de joueurs du club sont tatoués, ils sont les bienvenus dans ma boutique Watch My Tattoo (Ndlr : 176 rue du Chateau, Paris 14ème). Kurzawa, Neymar… Mbappé, lui je le sens pas trop tatoué, pas sur que son daron le laisse faire.

« L’assassin II »

Mbappé, notre attaque quoi, que des criminels.

« Le silencieux »

Cavani. Je suis un peu dans son délire. C’est un mec qui ne parle pas énormément. Pas de vague. Il vient, il fait le taf, et il se casse.

« 11 heures »… Pour digérer une défaite ?

11 mois même…

« Enfants terribles »

C’est à Marco que je pense. Tout le monde sait qu’il clope, qu’il se butte au whisky. En vrai de vrai c’est le meilleur sur le terrain. C’est pour ça qu’on l’aime. Il n’est pas parfait. Il sort, il s’amuse. C’est un symbole typique du joueur parisien. Il n’est pas le premier à avoir ce comportement mais pour nous supporters, ce qui compte, c’est ce que tu fais sur le terrain. Si ça se voit que tu es bourré on va t’en vouloir. Lui il est toujours au dessus de tout le monde. Contre Marseille il s’est baladé. On avait le même problème avec Ronnie époque Luis Fernandez… Victime de notre ville.

« Différent »

Tuchel, je le trouve différent. Dans sa façon de communiquer. Il est très ouvert dans sa com. J’aime bien.

« Vieux Démon »

Manchester… Barcelone… La liste est longue. Faudrait mettre un S à démon.

« Elle était là »

La coupe. Sous nos yeux. Et on n’en a pas voulu.

« Bousillé »

Le métatarse.

« 21 rue de l’avenir »

Le petit jeune qui joue devant là ? Je suis content qu’on ait un mec comme ça chez nous, pourvu qu’on le garde longtemps.

« Mitraillette »

Ça pourrait être Neymar, ça pourrait être plein de joueurs, mais depuis Marseille c’est Di Maria.

« Toujours »

Supporters. Toujours là avant ou après les Qataris. C’est la passion, ce sont des choses que tu ne maitrises pas.


SINIK en concert le 3 mai à la Cigale et en tournée à travers la France.
Album « Invincible » déjà disponible (Sinik Famous).


Xavier Chevalier

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