Navas 10
Toujours blonde, le portier parisien n’a pas eu grand chose à faire, l’attaque stambouliote étant plutôt du genre discrète, voire foutraque. À noter cependant un magnifique arrêt en seconde mi-temps après un tir proche et puissant d’un joueur turc dont j’ai déjà oublié le nom. Erdogan ? À rendu un bel hommage à Bernard Lama quand il s’est emparé du ballon et a dribblé l’adversité en long de ligne jusqu’au milieu du terrain ou presque. Dans une soirée européenne une nouvelle fois indigente et inquiétante, il a été un ultime rempart irréprochable. Encore une fois. Notre meilleure recrue depuis Ronnie. Minimum.
Kurzawa 7
Lors d’une première mi-temps absolument atroce, où Paris a une nouvelle fois craché à la face des Dieux du foot et insulté globalement la technique et la tactique, notre latéral gauche a été le plus motivé et le moins invisible. C’est dire… Crivelli le prognathe bossu ex caennais, ex bastiais, a bien tenté de lui briser la jambe sur un tacle dégueulasse et en retard en tout début de match mais l’attaquant sans palmarès a raté son coup. Sa marque de fabrique. Kurzawa a proposé quelques centres. Sans trouver preneur. N’est pas Bakker qui veut…
Kimpembé 7
Comme la semaine dernière, il n’a ni brillé ni foiré, sauf peut-être une intervention limite limite en première qui aurait pu avoir des conséquences plus graves. Je reste persuadé que son Marqui lui manque cruellement.
Danilo 6
L’entêtement de Tuchel à le titulariser en défense centrale officialise définitivement la guerre avec Leo. C’est à la fois pathétique et flippant. Et vraiment la preuve que le PSG reste ce Club illisible et pas franchement sérieux. Danilo, comme Presnel, n’a pas été trop inquiété et n’a pas non plus révolutionné l’art de la défense. Quelques dégagements qui devaient plus à la panique et qu’il aurait pu mieux négocier, en amorçant par exemple une offensive… Il doit jouer en 6. Point barre.
Florenzi 5
Même constat que mardi dernier. Notre Italien a l’air épuisé, comme s’il avait honoré dix femmes nymphomanes la veille du match. Peu d’apport offensif, parfois à la bourre à l’heure de briser les contres ennemis, Florenzi a besoin de repos et c’est encore un euphémisme. Kehrer l’a remplacé et cela n’a pas la moindre importance.
Herrera 5
Ander Herrera, dans quelle dimension parallèle as-tu été propulsé sans ménagement ? Tes passes sont molles comme un DSK privé de Viagra, tu grattes peu de ballons, tu as défendu à 5 mètres (comme tous tes petits camarades, je te rassure), et cette tête toute en rondeur en première mi-temps aurait pu être notre premier but, celui de la délivrance mais en fait, non. Tu n’apportes plus rien à l’attaque. Tu erres comme une âme en peine. Même si, ici ou là, ton travail de l’ombre nous empêche de totalement nous ridiculiser.
Marquinhos 6
Pas franchement renversant, pas vraiment à sa place mais jamais vraiment débordé non plus, Marqui fait ce qu’il peut à défaut de faire ce qu’il veut. Du gâchis ? Peut-être. On se prive de la paire Kimpembé / Marquinhos et c’est presque hallucinogène.
Neymar 5
C’est peut-être cet infâme maillot mi Metz mi caca, peut-être ces tribunes toujours aussi désespérément vides, peut-être encore cette douleur qu’il avait déjà ressentie lors de l’échauffement mais notre Brésilien a eu encore une fois beaucoup de mal à illuminer notre jeu. Sa sortie prématurée a déprimé tout le monde, même ceux qui ne lui pardonneront jamais son blues catalan. Sans Neymar, nous ne sommes pas grand-chose. Sans Neymar, il ne nous reste plus que la chance pour espérer nous en sortir. Sarabia, qui a pris sa place, a fait du Sarabia : déchet abyssal, placement aléatoire et il a encore manqué de justesse devant les cages adverses, malgré quelques situations véritablement avantageuses.
Di Maria 3
Fantôme, poussif, rarement inspiré, défend moins, peu, court en marchant ou marche en courant, comme vous voulez, bref, alors qu’il devrait s’emparer du jeu parisien à l’heure où notre infirmerie ressemble de plus en plus à un service de réanimation dans le Grand Est, Angel préfère s’en laver les mains et abdiquer. Pas bien.
Mbappe 5
Il risque de se vexer mais qui aime bien châtie bien, hein ! Il a tout tenté et quasi tout foiré. Il a encore couru très très vite, a encore multiplié les situations intéressantes, a cassé quelques reins mais il a encore manqué cruellement de pragmatisme, de réalisme. Il ne cadre pas ou vise encore le gardien. Il peut menacer de partir à Madrid si je continue à ainsi le vilipender mais au Real, il devra être beaucoup plus efficace s’il souhaite s’imposer. Dans les (vrais) grands Clubs, on n’a pas le temps d’être moyen lors des matchs décisifs… Ok, il a encore été passeur décisif. Et à deux reprises. Dont une sur… Corner. Ses stats de golgoth ne suffisent tout de même pas à m’hypnotiser. Mbappé doit encore apprendre.
Kean 8
Burger Kean ! Après quelques vendanges regrettables, mais avec des efforts défensifs plutôt crédibles (contrairement aux autres attaquants), notre minot rital plante deux fois en seconde et nous sauve d’une énième honte continentale. Malheureusement, ses deux buts opportunistes et salvateurs vont probablement aussi empêcher nos dirigeants d’enfin agir pour relancer la machine. Il est l’arbre qui cache notre forêt de désespoir et d’indigence. N’empêche : 4 pions en deux rencontres. Ça nous rappelle les débuts d’Icardi chez nous. On va tout de même patienter encore un peu : battre à lui tout seul Dijon et le Erdogan FC n’en fait pas non plus un Ballon d’Or…
Tuchel NON NOTÉ
Comment dit-on « va voir ailleurs si l’herbe est plus verte » en allemand ?
Payet 0
Toujours aussi gras, il a débuté sur le banc. Et il n’a rien pu faire, une fois sur la pelouse, pour aider les siens à ne pas sombrer. Marseille a tiré seulement deux fois en 90 minutes contre City, un record sur ces cinq dernières années en ligue des Champions !