Navas 10
Le Costa Rica peut être fier : son gardien national reste une valeur sûre. Ce soir, il fait un arrêt tout simplement phénoménal en première mi-temps. Miraculeux même. À bout portant, il offre son corps comme ultime rempart et Paris y croit encore. Il manque même de stopper le penalty fridolin. Irréprochable. Malheureusement, ses camarades de galère refusent toujours de l’imiter lorsqu’il s’agit d’honorer le football.
Kurzawa NON NOTÉ
C’est comme s’il n’avait pas été là. Comme Gueye, il n’a rien apporté. Des détracteurs m’apporteront peut-être la contradiction. S’ils n’ont que ça à foutre de leurs vies de confinés…
Kimpembé 3
Encore un match de petit garçon incapable de maîtriser ses nerfs. Une main débile qui provoque le penalty pour Leipzig qui n’en demandait pas tant. Et qui rappelle évidemment sa paluche contre MU un soir de tragédie continentale. Vexé, frustré, épuisé, il préfère rentrer prématurément au vestiaire grâce à un carton rouge stupide, qui rend déjà le match retour contre les drogués à la Redbull compliqué, pour ne pas dire insoluble. C’est lors des matchs cruciaux que l’on devine les soldats valeureux. Ce soir, Presnel a préféré jouer les objecteurs de conscience. À vite oublier.
Danilo 4
Encore aligné en défense, il a eu parfois du mal et sur l’action qui déclenche le pénalty teuton, il annihile le hors jeu (à moins que ce ne soit Gueye, m’en souviens plus et je suis trop en colère pour vérifier). Il termine apparemment blessé mais Tuchel ne le sort pas. Fini complètement rincé. Il doit jouer en 6. En s’entêtant, Tuchel plombe nos espoirs.
Florenzi 6
Notre combattif Rital avait semble-t-il récupéré un peu de force et il est peut-être l’un des seuls à avoir un peu existé en seconde période. Plus offensif, souvent bien positionné, il n’a rien insulté et beaucoup tenté. Et imite brillamment Navas en sauvant devant ses cages en première. Lui pourra s’endormir sans avoir honte et sans massacrer sa table de nuit de rage.
Herrera 4
Fade plus que médiocre, il aurait dû sortir bien plus tôt mais Tuchel, là encore, a préféré l’épuiser complètement avant de faire le changement. En première, il manque de se faire péter les deux jambes mais le voyou de Leipzig auteur du tacle atroce ne prend qu’un jaune..
Marquinhos 5
Fautif sur le but du traître Nkunku lorsqu’il touche le ballon et qu’il ne monte pas assez vite sur le tireur ? Ce serait trop facile. Ce pion regrettable doit moins à notre capitaine courage qu’aux décisions absurdes de son entraîneur borné. Marqui quitte la pelouse en serrant à peine la main à Tuchel et en refusant d’engager la discussion avec lui. Le mal est fait. Va-t-on attendre que la gangrène emporte tout ? Une scie et vite !
Gueye 2
Le mercato hivernal sert aussi à ça : exfiltrer les joueurs largués. Notre bonne première mi-temps ne parvient même pas à le sauver. Il gratte peu de ballons, ne fait peur à personne et offensivement, c’est l’homme invisible. Son carton rouge est ridicule. L’arbitre n’hésite pas et se trompe. Pas grave. Gueye ne servait de toute façon pas à grand chose.
Di Maria 4
C’est con. À un penalty près, il (re)devenait notre héros des grands soirs. Mais son tir mou du genou ne trompe pas le gardien ennemi. Son but précoce et tout en finesse semblait annoncer une soirée magique, malgré nos nombreux absents de marque. À 2-0, c’était évidemment un autre match. Mais avec des « si », Payet est un bon joueur de foot et Lyon une grande équipe. Angel a assumé son rôle de leader offensif 40 minutes. Déjà presque un rêve éveillé quand on repense à ses dernières prestations. Mais le football, ça reste 90 minutes et des poussières. Il faudrait un jour que notre Argentin maigrichon intègre ce concept…
Sarabia 6
Après des mois d’errance, l’Espagnol ce soir a été plutôt volontaire et méritant. Il aurait même pu marquer si Angel avait été moins brouillon en première. Il ne s’est jamais planqué et n’a pas tout foiré. C’est déjà une petite victoire. Le Sarabia flamboyant des débuts serait-il en train de renaître de ses cendres ? Tuchel a tout de même préféré le sortir alors que nous devions absolument revenir au score ! Encourageant malgré cette nouvelle tragi-comédie européenne…
Kean 6
Une passe décisive somptueuse pour di Maria (même si le gardien de Leipzig a joué à l’escargot sur le coup…), une abnégation certaine, du pressing un peu foufou mais récurrent, le désir de prouver qu’il mérite d’être là et pas ailleurs. Son manque de lucidité en seconde a pu en frustrer certains mais la fatigue l’avait lui aussi rattrapé. Kean promet beaucoup. Ça tombe bien : Carlo veut absolument le récupérer l’année prochaine. Construire sur du sable : Une spécialité du PSG…
Tuchel NON NOTÉ
Si le PSG avait mené 2-0, s’il avait reproduit la même prestation en seconde, Tuchel aurait gagné beaucoup plus que trois points et un classement en tête du groupe, ex æquo avec Edinson et ses nouveaux potes british. Il aurait démontré à Leo et au monde qu’il n’avait pas besoin de stars pour bien jouer au foot et gagner. Seulement voilà : Après 40 minutes plus qu’agréablement surprenantes (qui sérieusement nous voyait briller ainsi ce soir ? Pas moi en tout cas), Paris a sombré et sans l’aide de personne. Nous sommes encore et toujours notre meilleur bourreau. Et nous n’avons aucune excuse. Blessés, fatigue, bla-bla-bla. Non ! Thomas fait n’importe quoi, semble même presque jouir de cette situation et multiplie les positionnements dingues et les changements surréalistes. Faire rentrer Bakker et Kehrer alors qu’il faut absolument revenir au score ??? Laisser Rafinha (entré pour jouer à peine dix minutes) et Paredes sur le banc ??? S’il veut partir, pas de problème ! Si je compte bien, nous avons disputé 12 matchs depuis la reprise, entre L1 et LDC. Et nous n’avons toujours aucune référence. Rien. Aucune identité. Aucune démonstration collective aboutie, convaincante. Les amis de Tuchel me rétorqueront que Thomas n’a jamais pu aligner un onze type plus d’une fois (et encore !), que ce virus a profondément altéré le vrai football, que les tribunes sont vides, que l’année dernière, le coach allemand a gratté les quatre trophées nationaux et une première finale en LDC. Oui. Mais sa politique de terre brûlée est vraiment détestable et les histoires d’amour finissent mal en général. Il reste 9 points à prendre. Ils sont prenables. Mais avec un autre mec aux commandes. DANKE SCHÖN UND RAUS !
Payet 0
Toujours plus tacos que muscu, Dimitri a préféré afficher mardi une nouvelle coupe, mi caniche mi travelo que de jouer au football. Toujours zéro but au compteur en Ligue des Champions. Et une douzième défaite d’affilée en Europe, ce qui lui permet avec ses potes de naufrage d’égaler le record d’Anderlecht. Bref, un strike, once again !