Après la défaite à domicile contre l’Atletico de Madrid, Luis Enrique a reconnu être inquiet pour la qualification en Ligue des Champions.
A mi-parcours son PSG pointe à la 24 ème place. La première éliminatoire. Celle qui ferait de ce nouveau projet sans stars du PSG, un énorme échec.
Oui je sais en championnat pour l’instant tout va bien. Je ne minimise pas cela, bien au contraire. Mais le PSG a un rang à tenir en Europe. Depuis que QSI est arrivé nous sommes toujours sortis des poules. Cette fois il faut finir dans les 24 premiers. Paris y a forcément sa place. Certains prétendaient même que Paris devait finir dans les 8 premiers. Pas moi. Mais dans les 24 oui, ce serait honteux de ne pas y être. Alors effectivement, nous avons hérité (comme d’habitude) d’un tirage compliqué et d’adversaires particulièrement difficiles par rapports à la plupart des autres équipes.
Mais se plaindre du sort (le coquin) est une fausse excuse, tout comme celle de notre entraîneur qui parle de malchance ou de notre capitaine qui cite l’arbitre comme coupable… Non rien à voir avec tout cela. Ce dont souffre ce groupe c’est avant tout d’un manque de talent ! (combien de temps va encore durer l’imposture Campos ? Nous y reviendrons).
Il nous manque un vrai buteur ? oui ! Oh combien ! J’écarte d’office Asensio et Lee qui ne sont pas des avant-centres. Les deux n’ont rien à faire à Paris mais au moins y en a un qui fait vendre des maillots. Un boucher havrais nous ayant écarté Ramos pendant quatre mois (sans sanction, même à posteriori, il est bon de le rappeler quand tous les Footix de France bavent leur haine du PSG sur une prétendue partialité arbitrale en notre faveur) qui avons-nous pour garnir les filets adverses ?
Vous avez trouvé, il ne nous reste donc plus que Randal Kolo Muani (faute de grives,…). Mais visiblement pas pour son coach qui clairement ne compte pas sur lui. Alors certes, il faut bien reconnaître que depuis son arrivée à Paris l’ancien aigle de Francfort s’est transformé en saucisse, mais la blessure du portugais n’était-il pas le moment ou jamais de le relancer ? Pas pour Enrique. Buteur avec la France et toujours sélectionné malgré un temps de jeu famélique, son avenir n’est plus à Paris. Pourtant à en croire les déclarations de chacun, il veut rester et l’espagnol souhaite le garder. Mais pour quoi faire si c’est pour ne pas le faire jouer ? Une des nombreuses interrogations qui entoure le management de notre rude ibère comme dirait Panoramix.
Si on ajoute à cela un gardien (qu’il soit russe ou italien) qui passe toujours au travers dans les grands rendez-vous, nous voilà avec deux beaux handicaps pour pouvoir aller loin en coupe d’Europe. Les grands poncifs, tel que pas de grande équipe sans grand gardien et pas de grande équipe sans grand buteur nous rappellent à quel point nous ne devons pas attendre grand-chose de cette saison européenne. Mais même sans un grand dernier rempart et sans un renard des surfaces, nous devrions au moins passer ces poules, qui n’en sont plus d’ailleurs.
Les spécialistes annoncent qu’il faudra totaliser au moins 10 points pour se qualifier. Nous en avons 4 pour l’instant, il en faudra donc 6 de plus minimum, soit 2 victoire pour ne pas être le premier PSG de QSI a ne pas voir le printemps. Comme prévu, notre escapade à Munich nous a rapporté zéro point. Il faudra par conséquent prendre au moins six points sur les neuf encore en jeu. Paris sera donc dos au mur (c’est là où il est le meilleur) lors du prochain match à Salzbourg.
Devons-nous craindre ce club de la galaxie Red Bull ? Honnêtement non. Le dernier génie que la ville a vu naître était Mozart. Cette saison le club n’est qu’à la sixième place de son championnat et est déjà à quatorze points du leader Sturm Graz après 14 journées. A noter que trois jours avant de recevoir le PSG ils recevront en championnat le Rapid de Vienne (#veille connaissance #Ngotty) second du championnat. En Ligue des champions les Salzbourgeois ont le parcours suivant, 3 pions dans la musette à rien contre le Sparta Prague, suivi d’une humiliation à domicile contre Brest (0-4), suivi d’un nouvelle déroute sur ses terres face au Dinamo Zagreb (0-2) puis une surprenant victoire en pays batave 1 – 3 face au feyenoord. Retour à la normale ensuite avec une manita (ou kleine Hand) à Leverkussen. Vous l’avez compris, sauf « große Katastrophe » nous devrions finir l’année avec 7 points.
Pourra alors s’ouvrir l’inutile marché aux fausses bonnes affaires, le mercato d’hiver (du 1er janvier au Lundi 3 février 2025). Nasser a déjà prévenu, il n’est pas prévu de recruter, sauf opportunité. Le fameux « sauf opportunité » qui l’année dernière s’est appelé Lucas Beraldo et Gabriel Moscardo … (Avouez que vous l’aviez déjà oublié Moscardo ?). Campos et Enrique ayant également confirmé être très heureux de leur effectif, on ne devrait pas voir de nouvelles têtes…
Alors oui effectivement nous allons retrouver nos blessés longue durée que sont Hernandez, Kimpembé et surtout Ramos qui portera à lui seul les espoirs de tout un club pour effacer cette horrible stat d’un but tous les 32 tirs. Je doute que ces trois retours suffisent à guérir nos maux. Déjà il va leur falloir un certains temps pour retrouver leur meilleur niveau, ensuite nous ne sommes pas à l’abris d’autres blessures. Si l’on veut aller loin en Ligue des Champions il nous faudra pourtant je pense recruter trois ou quatre joueurs d’expériences c’est une évidence. Mais assurons-nous déjà d’être encore « en vie » en janvier.
Nous jouerons alors en une semaine les deux derniers matchs de cette phase de qualification. Les 22 et 29 janvier 2025. Nous recevrons Manchester City au Parc. Un City bien malade au moment ou j’écris ces lignes. 7 buts marqués, 17 encaissés sur les 6 derniers matchs. 5 défaites et un nul à domicile 3-3 après avoir mené 3-0 face au Feyenoord. Oui les mêmes qui ont perdu contre… Salzbourg. Mais ne nous réjouissons pas trop vite et ne prenons surtout pas les citizens à la légère ! Ils restent sur le papier (et partout ailleurs) bien supérieur à nous et je prévois zéro point contre eux. Dans un mois leur série catastrophe sera forcément terminée. Alors bien-sur nous serons chez nous au Parc et chez nous qui sait… Nous pouvons nous transcender, mais jusqu’ici nos matchs contre Gérone, le PSV et l’Atletico ne me rendent pas très optimiste. Prendre des points sur ce match serait une bonne idée, mais je nous vois plutôt arriver en à Stuttgart avec 7 points et l’obligation de gagner en Bade-Wurtemberg pour espérer voir le printemps. Mais ne nous trompons pas, même si Stuttgart n’est que neuvième en Bundesliga et que le Red Star de Belgrade vient de lui en passer cinq (manita semble se dire Đavolja ruka drvo en serbe), c’est une très belle équipe (nous en reparlerons je pense d’ici-là) ce match ne sera pas du gâteau.
Un match à la vie à la mort au bord de la forêt-noire pour être encore vivant en février.Février ça tombe bien ! On sera plus fort ! Vivement février !