Effrontément Alph

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Alors que tu fonces enfin vers ton firmament, tu frimes un peu et te voilà au fond, la tête farcie d’idées faibles, d’idées fables, d’idées faites.

Te voilà défait, Alphonse, tu es une farce, la tête fourrée dans ton foin, affaibli, enfoncé, effaré, effacé au profit du francophone fumiste alémanique. Mais tu finiras bien par le fumer, fais moi confiance.

Car vois-tu, je t’ai bêtement abîmé en pensée, dans la débâcle, de ma tribune abattue, alors que tu bavais, bramais probablement, vraisemblablement brisé. Mais n’oublie pas que Borelli brouta bien lui-même ce glorieux gazon. Que ce fut pour d’autres raisons, n’est pas l’horizon que se fixe cette oraison en herbe. Borelli brouta pour l’amour du Parc. Borelli laboura l’herbe pour Jean-Marc.

Pilorget parlons-en, justement. Le plus capé, tu pourrais l’être, si pour nous tu captes, plaques, bloques, claques, des ballons, des beignets, si tu parades enfin pour le Parc, si tu prouves qu’Unai avait raison en début de saison, si tu persistes à chérir ton blason, si tu parviens à hisser ton blase au Panthéon Panamite.

Hier soir Aréola était en roue libre, minable larbin laissant l’horrible rôdeur de Préville le braquer. Laissé larmoyant, laminé, ligoté à ses limites, Aréola s’arrête là. Comme un énième raté surmonté d’une crête et surnommé la crotte. Aréola ne lèvera plus de Ola, l’oligarchie n’en veut plus, quel gâchis, même Olmeta s’en lamente. Est-ce là ce que tu veux ? T’arrêter là ?

Alors fonce Aréola. Que fronce ton front sous la sueur, que se forge ta force sur notre ferveur. Fais-toi plus fort car tu n’as le droit que d’honorer nos couleurs, fier, debout et rageur.
À jamais dans nos coeurs, la gloire d’être alors foncièrement parisien t’auréolera Alphonse.

Nonobstant Noé

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