Mobilisation générale

par

L’arbitre était madrilène, oui.
L’UEFA ne veut pas du PSG, oui.
Unai a déconné, et dans les grandes largeurs, oui (Edinson pour Thomas, WTF ???).
Nos attaquants ont presque tout raté, oui.
Notre vestiaire doit aujourd’hui ressembler à OK Corral, oui.
Nous avons entamé ce match crucial avec les jambes qui tremblent et une gastro carabinée, oui (il suffisait de voir la tronche de nos joueurs pendant l’hymne de la LDC…).
Nous avons encore raté un grand rendez-vous, en ne jouant pas si mal malgré tout, oui.

MAIS IL RESTE UN MATCH RETOUR.
AU PARC.
ARRÊTONS DE CHIALER, ARRÊTONS DE POINTER DU DOIGT L’ARBITRAGE (NOUS NE SOMMES PAS DES LYONNAIS),
ARRÊTONS DE REGARDER NOS POMPES.

Pour écrire l’histoire, il faut accepter de sortir de la tranchée.
SACRIFICE.
Pour retourner l’obséquieux Zizou et sa bande, il faudra se battre, marquer et se battre encore.
À Paris, nous ne retenons jamais les leçons que nous offre l’existence.
C’est regrettable. C’est pathétique. C’est ridicule.
Ce real, comme le barça de l’année dernière, est un petit real.
Et il va probablement nous éliminer.

Va-t-on aller à l’abattoir sans réagir ?
Va-t-on continuer à entretenir ce risible complexe d’infériorité ?
Va-t-on exaucer les voeux secrets de l’UEFA et battre en retraite encore ?
Hé, les mecs, l’heure n’est plus aux « si ».
Le conditionnel peut bien aller crever ailleurs.
L’heure est à la guerre.

Neymar, ton ballon d’or, il passe par un exploit dans trois semaines. Minimum.
Les autres, tous les autres, laissez un peu tranquilles les Dijon, Toulouse ou Bordeaux. Concentrez-vous sur les puissants.
Jouez au football. Vous savez le faire.
Marchez leur dessus. Leur défense est friable, leur arrogance ne tient qu’à un fil (et à un arbitre soumis). Il faudra marquer, oui et nous pouvons le faire.
5-1, ça aurait de la gueule.
Envoyez zidane au pôle-emploi castillan.
Sauvez Unai…

Et puis, n’oubliez pas, avant, il y a deux fois la venue des gonzesses sudistes au Parc.
Faîtes vous les dents sur elles. Fracassez-les comme il faut et vous serez fin prêts pour recevoir Madrid.
Le palmarès, l’expérience, ça ne compte pas.
Plus.
Madrid se voit déjà en quart.
Ils vont prétendre le contraire, sortir la carte de l’humilité moisie devant les micros mais ils nous prennent pour des caves.
Il s’y voient déjà, oui.
Ils comptent sur un énième petit coup de pouce de l’homme en noir : péno généreux, hors jeu oublié, etc…

Êtes-vous simplement des victimes ?
Ne savez vous que tuer les faibles, comme Zlatan ?
La guerre est déclarée, oui.
Il est trop tôt pour la sonnerie aux morts.


Jérôme Reijasse

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