De l’importance des gros nichons

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Junior au coeur d’or mon cul. Pour moi, il est déjà mort.
Fort, il l’est sans effort. Mais dans le Mordor européen,
je choisirai encore Madar comme Frodon à anneau doré.

Son maillot s’épile avec « JR », ça lui donne un air, il gère sa marque, marque son sport de son empreinte qui pue. Prêtant son corps pour de l’argent, il couche sans prendre de douche entre deux passes. Mais à trop sortir couvert, il n’enfantera rien de plus que l’autre suédois. Doigt qui pue après le cul qui gratte, on s’y attendait pourtant à cette arnaque.

Il n’est avec nous que pour être seul, seul sur le toit. De toi et moi, les couilles il s’en bat. Tête nucléaire, il avait besoin d’un missile bien docile auquel se visser. Ce qui l’anime c’est la prime. Il frime, les autres triment. Pauvre pantomime de brésilien, produit fini de dribbles pour rien, il finira oublié avec les autres ballons d’or. Ici on aime le PSG, pas les déjà-arrivés.

C’est Edinson qu’on veut mettre au froid ?

Se ranger du côté de son bourreau, surtout si tôt, c’est une attitude de collabo.
Tes plongeons qui pigeonnent l’arbitre, je ne cherche même pas à piger. Calderwood peut aller pointer, plus besoin de lui quand le mouton peroxydé vient directement nous la brouter. Que tu fasses l’amour à la pelouse sans cesse, passe encore ; on a déjà eu Pocho, on ne va pas jouer les vierges effarouchées.

Mais ce qui m’a écoeuré, petite ballerine sans grâce, c’est ton jeté de pied, par derrière, sur notre marocain gracile, prince-marquis, héritier de Talal en centrale. Par derrière et entre brésiliens, ça ressemble à ce qui se passe pas si loin du Parc, entre deux lacs, les mercredi soirs après l’heure des matchs. L’enculé pourtant, c’est bien toi.

Les trois prochains mots font mal comme un premier compagnon de cellule : Barton avait raison. À moitié au moins ; Silva n’est pas en surpoids mais bien un ladyboy servile. Capitaine sans burne, il écoute les mères maquerelles. Le gang des culés à têtes de noeud vient faire sa loi, Thiago en perd sa foi et c’est Edinson qu’on veut mettre au froid ?

Le seul homme qui a perdu debout

Alors oui, bien-sûr, je crierai ton nom à chacun de tes contrôles ; oui, j’invoquerai Dieu à chacun de tes buts ; oui, je jouirai à chacune de tes passes géniales, Junior à la con, car je le sais bien, j’aime ce jeu.
Mais sache donc que tu ne seras pour toujours qu’une poupée gonflable, illusion de l’amour avec réservoir pour ceux que guette le désespoir d’aimer à nouveau un jour.

Cavani n’a pas tes boucles d’oreille, mais il a au moins le mérite de faire le ménage.
Je choisirai cent fois un raccroc d’Edi à ta fausse cacedédi pour Matuidi. Je choisirai cent fois les célébrations pourries du Matador à ton putain de ballon d’or.
Je choisirai toujours le seul homme qui a perdu debout, le 8 mars, à celui qui a gagné en se couchant.

Cavanoé

P.S. : Les vrais parisiens n’aiment pas les danseuses. En vrai, on préfère les gros Nênê.

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