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Silence, le mur approche

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A l’heure où certains se lamentent de voir notre beau et cher PSG
pondre semaine après semaine des prestations désolantes,
je me dis que cette passe (peut-on dire mauvaise) ne peut être que bénéfique. Rarement aussi tôt dans une saison nous n’avions vu
un mur aussi gros
et féroce au loin dans la pénombre.

C’est une aubaine pour le club de le voir à un moment
où les matchs que nous jouons n’ont aucun grand intérêt
si ce n’est sceller un 9ème (10ème pour les plus amers) titre de champion de France.


Depuis que Mr Benoît Bastien a sifflé la mi temps de ce merveilleux clasico, la lumière est éteinte. Bien malin est celui qui saura dire quand est-ce que notre pléiade de mercenaires se décidera de remplacer les ampoules grillées ces dernières semaines. Cette bande de gamins immatures dans le jeu et le comportement, symbolisée par deux hommes, au futur qu’ils imaginent bien loin de notre jardin sacré, file un très mauvais coton. On pourra toujours pointer l’abnégation qui a mené à renverser deux matchs très mal embarqués, pour ne pas dire plus, à Madrid et Montpellier. Mais cela relève plus d’une prière de Neymar entendue par les dieux du foot menant à deux miracles au vu de la physionomie des ces matchs.

Et Tuchel dans tout ça ? Un énième fusible dans ce tableau électrique prêt à sauter d’ici trois mois car le Paris Saint-Germain aura été éliminé après avoir pourtant mené la confrontation de trois buts sur l’ensemble des deux matchs ? Cela ressemble à une boucle infinie. N’avez-vous pas remarqué ? Chaque échec est mis sur le dos pas bien large des entraîneurs passés sur notre banc. Pourtant chaque échec a été provoqué par les mêmes têtes chaque saison. Un capitaine qui juge opportun de faire des câlins à ses compatriotes de sélection dans le couloir par exemple.

La façon dont le coach allemand a dû s’écraser après le nouvel épisode de la crise d’adolescence de la diva Mbappé est consternante. Le “génie français”, comme dirait l’autre, devrait à son âge comprendre que le sport qu’il pratique est collectif. Et que sans les 10 types autour de lui nous n’aurions jamais parlé de la précocité à laquelle il a soulevé une coupe du monde et matraqué la ligue des champions de toute son insouciance (saison 2016-17 avec l’ASM).

Indigne du standing de l’effectif

Mais que voulez-vous reprocher à Tuchel ? Les directives de Doha sont claires. Prolonger la pépite de Bondy quitte à faire passer le respect de l’institution et des supporters après lui. Cette institution existe t-elle finalement? Pas dans le PSG que QSI a voulu créer en tout cas. Et sur le terrain ça donne quoi ? Un contenu indigne du standing de l’effectif que Leonardo et ses prédécesseurs ont plus ou moins bien construit.
Le navire sombre doucement, les miracles des derniers matchs n’auront pas lieu tous les 4 matins loin de là.

Tuchel ne peut pas agir sur la politique du club mais il est le premier responsable du marasme d’un groupe qui plonge dans une déliquescence dont on ne saurait voir le fond.
Il n’y a qu’à observer les comportements des uns et des autres après que Mbappé ait crucifié Rulli une deuxième fois en 4 minutes. Neymar déchaîné vers le parcage, Thiago Silva qui hurle sa joie. Cela ressemblait plus à une délivrance qu’autre chose et à vrai dire c’est très inquiétant. Trembler et ne pas savoir déjouer le pressing d’une équipe comme Montpellier avec les joueurs à notre disposition est-ce digne de notre rang ?
Il y a quelques années Leonardo avait éjecté Kombouaré pour bien moins que ça, à lui de nous montrer qu’il a la même poigne et la même exigence 8 ans après.

Aujourd’hui le PSG ne fait plus peur à personne si ce n’est à lui même, ses limites ne cessent de se creuser et on en découvre chaque semaine.


Arthur G.

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