C’est le Qatar qui gagne

par

Que dire face à une telle défaite ?
Y a-t-il penalty, y a-t-il hors jeu ? Les Barcelonais méritent-ils leur victoire ? Peu importe.
D’abord le score : 6-1. Défaite sans appel : déculottée, branlée, rouste, appelons ça comme on veut. En sept minutes, le PSG s’est fait atomiser.

Puis un scénario invraisemblable, de ceux qui créent des mythes fondateurs dans l’histoire d’un club. Ça y est, grâce à nous, le FC Barcelone a l’équivalent en Ligue de Champions de ce que nous avons vécu, nous, face au Real en 1993. Collateralement, nous envoyons le signal à tous nos rivaux que le PSG peut craquer. Finalement, quid de la crédibilité du projet actuel ?

Ensuite, la défaite des statistiques, des tableurs Excel. Nous avions 99,99% de chances de se qualifier. Il n’était jamais arrivé qu’une équipe gagnant 4-0 blablabla. Mais voilà, le football c’est en premier lieu un face à face, balle au pied, où l’on mesure les forces de son adversaire, on échafaude une stratégie, on évalue tous les facteurs, et aussi les facteurs extérieurs. Le PSG a joué comme s’ils étaient des robots mal programmés. Mercredi soir, c’était quoi la stratégie du PSG ? Petit point sur le côté « aspects extérieurs » : la campagne marketing du Barça autour de la remontada a été très puissante et elle a trouvé des échos favorables jusque dans l’Équipe. Quelle a été la contre-attaque du PSG ?

Enfin, la chute de l’esprit. Cette défaite est la plus lourde et triple : stratégique, morale, philosophique (lançons-nous dans les grands mots). Mon interprétation psychanalytique de bazar : les Parisiens ont eu peur de gagner contre Barcelone. Ils n’y ont pas cru. Partout le discours marketing du PSG nous invite à rêver plus grand. Hé bien c’est ce qu’ils ont fait les joueurs et leur entraîneur : ils ont rêvé de battre le Barça… Là est l’enseignement majeur de cette défaite : le PSG a été comme un amoureux en panne sexuelle face à la fille de ses rêves, comme un gagnant du Loto qui perd son ticket. Ils l’ont fait exprès de perdre. Inconsciemment, c’est ça qu’ils voulaient, surtout avec un perdant comme Thiago Silva qui est un très bon défenseur et surtout une « pleureuse » de compétition.

Quand on pense à ce club du Barça : un grand et beau club qui nous a tous fait rêvé : Romario, Stoitchkov, Rivaldo, Eto’o, etc… Mais le Barça aujourd’hui c’est quoi ? D’abord un club de tricheurs et de voleurs : fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, malversations financières, etc… Pareil pour ses joueurs, Neymar et Messi : fraude fiscale, montages financiers dans des paradis fiscaux, etc… Comment osent-ils clamer leur amour du maillot et des Catalans alors qu’ils leur ont volés des dizaines de millions d’euros en impôts ? Je ne suis pas naïf, c’est partout pareil, mais c’est bien de rappeler que le Barça depuis plusieurs années se débat avec les affaires. Et quand Suarez simule une faute pour obtenir un penalty il n’est que le prolongement de cet état d’esprit barcelonais, pour le pire et le meilleur. Le PSG en a fait les frais, tant pis pour lui.


De toute façon à la fin, PSG ou Barça, c’est le Qatar qui gagne !

Laisser un commentaire

Découvrez les articles de