Humeur

Les 10 raisons pour lesquelles le PSG va gagner la Champions League

Une fois de plus on a tiré le F.C. Barcelone. Gracias, enfin la revanche.
On en a profité pour demander à nos auteurs de se pencher
sur les 10 raisons pour lesquelles on va enfin gagner la C1.

1. Parce que le Qatar a encore plus de fric que Bernard Tapie.

2. Parce que Javier est né pour soulever la coupe aux grandes oreilles avec le maillot du PSG.

3. Parce qu’après, il ne restera plus rien aux fans de l’om.

4. Parce que la jurisprudence Eder (qui dit que même une chèvre lusophone peut dépasser l’impossible).

5. Parce que c’est toujours une bonne chose de réveiller l’ulcère d’Aulas.

6. Parce que Nicolas Sarkozy a encore soif de victoires.

7. Parce que je l’ai déjà gagnée plein de fois sur ma Playstation (et avec Fiorèse titulaire !).

8. Parce que Nasser, sinon, va bouder dans sa Lamborghini.

9. Parce que Bruno NGotty.

10. Parce que PARIS EST MAGIQUE putain !

viragec1

Les 10 raisons pour lesquelles le PSG ne gagnera jamais la Champions League

Une fois de plus on a (hélas) tiré le F.C. Barcelone.
On a donc demandé à nos auteurs de se pencher sur les raisons d’un échec annoncé.
C’est J.R. qui dégaine le premier.

1. Parce qu’on s’en fout de la C1, c’est le championnat qui dessine les vraies légendes !

2. Parce que l’avion de Ludogorets n’a pas voulu rendre un ultime hommage à celui de Chapecoense en s’écrasant sur Melun.

3. Parce que le plus grand joueur de tous les temps, Javier, n’est toujours pas sur la feuille de match.

4. Parce que Lucas Moulox.

5. Parce que le public du Parc a sifflé Cavani.

6. Parce que je n’aurai pas les thunes pour aller assister à la finale à Cardiff !

7. Parce que l’om l’a déjà gagnée (achetée à Milan) !

8. Parce que le PSG est toujours plus beau dans la défaite.

9. Parce qu’Emery veut son putain de quadruplé !!!

10. Parce qu’Areola et Trapp auront beau tout essayer, ils n’égaleront JAMAIS la poésie apocalyptique d’Edel.

Demain la suite… avec les raisons pour lesquelles on va bien-sur la gagner.

c1jamais

Le jour de gloire est arrivé !

Si l’on m’avait dit que ce championnat serait aussi passionnant, j’aurais réfléchi à deux fois avant de rendre mon abonnement Canal + à son visionnaire propriétaire qui s’y connaît autant en stratégie télévisuelle que Donald Trump en soccer. Lui qui ferait mieux de construire des murs solides dans son équipe nationale pour éviter de se faire transpercer par celle du Mexique lors des qualifications au Mondial 2018. Chez les ennemis russes en plus ! Dont il partage pourtant avec Vladimir Poutine ce bon goût qu’ont les milliardaires bling-bling pour le marbre, la chasse, la fourrure et les putes.

C’est Bygmalion qui gère les transferts
du FC Barcelone ou quoi ?

Qui a dit comme les footballeurs en somme ?
« Un joueur qui fait confiance à son coiffeur doit aussi faire confiance à son décorateur portugais ! » disait récemment Neymar, qui collectionne les coupes, et pas que de merde ! Il faudra d’ailleurs en profiter, alors que se profilent les ennuis et les contrôleurs du fisc, les mêmes qui cherchaient récemment des poux dans la barbe rouquine de Léo Messi ou de Javier Mascherano. Voilà maintenant Samuel Eto’o inquiété par les autorités pour à peine 4 millions d’oublis fiscaux. Eh mais c’est Bygmalion qui gère les transferts du FC Barcelone ou quoi ? Y en a pas un peu marre d’ennuyer les héros de notre jeunesse, vous voulez nous les dégoûter du foot ou bien ? Regardez dans quel état vous nous avez mis Sarko : prêt à tout pour ne pas aller au ballon.

Mais la France de l’après-guerre a un nouveau champion, François Fillon, qui préfère cependant les bolides et les paddocks des 24 Heures du Mans aux vestiaires et à la vulgarité populaire du football. Il se murmure déjà qu’il aurait demandé à ce que Trésor et Janvion ne jouent plus avec les Bleus, son électorat en pull mohair ne se reconnaissant plus dans une équipe aussi métissée qu’une partouze romaine.

On est en tout cas sûrs qu’il saura dynamiser tout ça et donner un nouvel éclat au drapeau tricolore si souvent souillé par cette génération de mal élevés qui préfère Gradur à Rouget de Lisle ! En attendant l’instauration prochaine de la tribune Clovis, du virage De Gaulle et des toilettes Jeanne D’Arc au Parc des Princes qataris. Déjà que ça cause plus trop français avec l’arrivée d’Emery sur le banc (même si la syntaxe n’était pas au top avec Blanc non plus), mais voilà qu’en plus, des envahisseurs sudistes s’emparent des premières places d’un classement, promises aux joueurs de la capitale pour les 15 ans à venir.

Manquerait plus que, comme un ouragan, Monaco soit champion

Manquerait plus que, comme un ouragan, Monaco soit champion, tiens, et fasse un meilleur parcours en Europe ! En tous cas si elle était française, nul doute que le programme de Fillon eut attiré là-bas plus de supporters que le stade Louis II. Mais bon, avec Rabiot en leader et Cavani en buteur impérial (si le mec avait la précision de Suarez et la classe d’Ibra il aurait déjà marqué 63 buts), que peut-il arriver à cette équipe du PSG à part de se qualifier enfin pour une demi-finale de Ligue des Champions et de battre Toulouse ou Guingamp en finale de Coupe de la Ligue ? Où Fillon devra se rendre sans sourciller pour affronter le bon peuple de France dans une de ses passions hebdomadaires après les courses, la sieste et le PMU. Après Beyoncé, Rihanna ou Jamel en tribunes, on peut donc s’attendre à voir débouler Nicolas Peyrac, Yves Duteil et Roland Magdane pour mettre le feu ! Allez les vers !

Mais bon peut-on rire de tout alors qu’une équipe décimée fait aujourd’hui la terrible actualité, entre le procès de la petite Fiona pour abus de prénoms ridicules et la disparition d’Alep, cette ville syrienne qui produit ce savon si doux pour la peau et qui a la particularité, comme un cadavre, de flotter sur l’eau : non, l’O.M n’y arrive pas, même avec un recrutement à la hauteur des ambitions de l’AJ Auxerre ! Et pour le coup, Vincent Bolloré n’y est pour rien.

A cause de lui j’ai raté Metz-Lorient et mon avion pour la Colombie. Mais bon, il reste tellement d’espoir avant mai 2017, que tout ça n’est Pas Si Grave.

Ça vient de Marseille #4

Chaque mois, comme le veut la tradition,  le marseillais la ramène inlassablement, n’écoutant que son courage et sa grande gueule.

Hello les parigots, comment ça va ? Ce n’est pas trop dur cette trêve internationale sans Championnat ? Il paraît que ça s’est bien refroidi du côté de Paris ces derniers temps, ça doit piquer un peu quand même ! Peuchère, à chaque fois ça nous fait de la peine quand on regarde la météo à la télé.

En plus, depuis l’arrivée des Qataris au PSG, ces périodes sans matchs ne sont jamais faciles à gérer pour le club car tous vos joueurs sont pris par leurs sélections nationales. Les Sud-Américains, fortement présents dans l’effectif font un long déplacement pour jouer de l’autre côté du globe et le reste des internationaux sont également dispersés à travers l’Europe pour jouer des matchs éliminatoires parfois décisifs pour leurs pays.

Du coup ce n’est pas facile pour votre entraineur de travailler les automatismes de l’équipe et de peaufiner le fond de jeu, ce qui est bien dommage car vous commenciez à un peu mieux jouer ces derniers temps avec une qualification en huitième de finale de la Ligue des Champions et deux victoires d’affilées en Championnat dont la dernière complètement aboutie face à Rennes.

Mais comment ne pas revenir dans ce petit billet sur le premier Classico de l’ère McCourt qui s’est terminé par un 0-0 insipide, sans saveur, sans football, bref un match d’une tristesse absolue. Et on parle d’une des principales affiches de notre championnat, devant un parterre de télés, de journalistes, de VIP et autres stars mondiales venu assister au « match de l’année », tous médusés par la pauvreté du spectacle. Ah ce n’est pas avec des matchs comme celui-là qu’on va augmenter les recettes de la Ligue 1 à l’international !!

Tous avec l’OM #sauvonslaligue1

En fait, s’il fallait trouver un échantillon qui soit le plus représentatif du besoin qu’a notre Ligue 1 de se renouveler, on ne pouvait pas faire mieux. Alors du coup, à la fin du match, je ne sais pas si vous avez vu, mais tout le monde voulait remercier McCourt pour son futur investissement, Nasser, Sarko, ils se battaient tous pour lui serrer la main, même les joueurs parisiens avaient l’air content de partager les points avec nous, à un moment j’ai presque cru qu’ils allaient tous mettre un tee-shirt de soutien, genre « tous avec l’OM #sauvonslaligue1 » !

En même temps, grâce à nous, tous les médias vous ont un peu lâché la grappe pendant ce temps, entre les arrivées de Mc Court, de Garcia et de Zubizarreta, c’est tout juste si on se rappelait que vous aviez un match de Ligue des Champions contre FC Bâle qui heureusement pour vous s’est terminé par une bonne histoire belge et une qualification à la clé.

D’ailleurs, en parlant de médias, ça m’a bien fait rire à la fin du classico de voir Canal + s’empresser  de mettre en avant le fait que l’OM n’avait fait aucun tir sur l’ensemble de la partie, ce qu’on peut comprendre puisque ça n’était pas arrivé depuis dix ans, même les minots en 2006 avaient fait au moins un tir lorsqu’ils étaient venus faire leur match nul historique au Parc des Princes.

Oui mais, du coup, on a focalisé sur cette statistique, certes assez représentative de la pauvreté du match, mais on n’en a presque oublié de parler du fait que vous aviez été incapables de mettre un but à une très faible équipe de l’OM, malgré toute votre armada offensive, alors que jusqu’à maintenant on n’en avait toujours au moins pris un à l’extérieur (quand ce n’était pas trois…).

Alors si vous n’arrivez pas à battre un OM qui vous est nettement inférieur sur un match comme celui-là, avec tout le tapage médiatique fait autour de « l’événement », mais que se passera-t-il lorsque ce sera vraiment un événement ? Que se passera-t-il lorsqu’il faudra aborder le match en guerriers ? Comment allez-vous faire face à un adversaire du calibre du Real, de Barcelone ou du Bayern ? Vous allez encore prendre une branlée et vous accrocher à votre record de quart de finale d’affilée ?

Et encore pour le moment vous n’y êtes pas encore en quart de finale, car si vous finissez deuxième de votre poule, ce qui reste la plus forte probabilité, ce sera un premier de poule en huitième !! Et là, au regard du plateau proposé, vous savez très bien que ce n’est pas gagné. Mais alors combien de centaines de millions d’euros va-t-il falloir que ces pauvres Qataris investissent pour qu’enfin le PSG arrive à atteindre le dernier carré, je ne dis même pas gagner la Ligue des Champions, mais au moins les demi-finales déjà ? Encore 500 millions d’euros ? 1 milliard ?

L’impression qu’ils vont jouer le maintien

Si on ne prend que votre attaque par exemple, il y en a pour 169 M€ (Lucas, 42M€, Cavani, 64 M€ et Di Maria, 63M€) et encore je ne compte pas les 25 M€ investis sur Jésé cet été en remplaçant de luxe.  Donc si encore une fois cette année vous perdez en huitième ou en quart de la C1, il va bien falloir que les Qataris fassent quelque chose de fort sur le marché des transferts, comme par exemple renouveler leur attaque en investissant au moins 100 M€ sur un ou deux nouveaux joueurs et je ne parle même pas du milieu de terrain avec le vieillissant Thiago Motta, l’indécis Blaise Matuidi et le très convoité Marco Verratti…

Alors du coup, vu les sommes que vous engloutissez pour avoir une équipe moyennasse, forcément quand la nouvelle équipe dirigeante de l’OM communique sur les 200 M€ qu’ils vont investir sur les quatre prochaines années, on a l’impression qu’ils vont jouer le maintien !!

Plus sérieusement, on se dit qu’avec cette somme, ils bâtiront au mieux une bonne équipe de ligue 1 mais que jamais ils ne dépasseront les poules ou les huitièmes de finales de la ligue des Champions puisque Paris n’a pas dépassé les quarts avec un investissement quatre fois supérieur !!

Pourtant, il existe d’autres modèles économiques dans certains clubs en Europe qui laissent espérer le contraire et pour des PSG, des Manchester City ou des Chelsea, il y a des FC Séville, des FC Porto ou encore des Borussia Dortmund qui avec des budgets deux fois inférieurs à celui du PSG, arrivent à obtenir des résultats bien meilleurs au niveau européen. Même Monaco en Ligue 1 peut représenter un vrai concurrent pour Paris, tant au niveau national que sur la scène européenne et pourtant ils s’appuient sur un budget nettement inférieur.

Vous avez une équipe de sénateurs

Donc si Monaco a réussi, pourquoi n’y arriverions-nous pas, même s’il faudra certainement tabler sur un investissement beaucoup plus lourd que prévu (plutôt 400 M€), la prochaine intersaison sera d’ailleurs certainement déjà décisive dans la construction des fondations de la future équipe.

En tous cas, j’ai hâte de voir ce que les prochains mercatos vont donner car c’est vrai qu’on recommence un peu à y croire, c’est d’ailleurs pour ça qu’on a répondu présent au Stade Vélodrome contre Bordeaux, même si le résultat et le jeu ne furent encore une fois absolument pas au rendez-vous.

Nous sommes néanmoins conscients qu’il reste beaucoup de travail et d’investissement avant de revoir un OM titiller le PSG et venir jouer les premières places en championnat. Mais on n’en est pas encore là, pour l’instant l’OM est ridicule et le PSG va jouer un match décisif en Ligue des Champions contre Arsenal pour terminer premier de sa poule.

Cela étant, à part pour les supporters du dimanche, personne ne crois aux chances du PSG d’aller plus loin que les quarts de finale cette année, tout le monde sait très bien que vous allez encore « loser »Vous avez une équipe de sénateurs et il vous faudrait beaucoup plus de guerriers pour pouvoir espérer aller plus loin.

En attendant, il vous reste un match contre Nantes à domicile pour peaufiner ce qu’on a pu entrevoir  contre Rennes, mais après, il faudra aller à l’Emirates Stadium pour faire un résultat et c’est là qu’il faudra sortir les guerriers du placard.

Allez, bonne chance les parigots, on en reparle à la trêve…

Le billet dur de J.R.

Alléluia ! C’est enfin revenu ! Mais quoi ?

Cette boule au ventre avant chaque rencontre. Ce manque atroce quand les Bleus imposent une trêve internationale. Ce doute vertigineux quand l’arbitre lance les hostilités. Ce ricanement de possédé quand Lucas dribble nos dernières illusions, cette tristesse insondable quand Javier ne figure toujours pas sur la feuille de match, cette prière démente quand Cavani s’approche de la surface, ce tourbillon philosophique quand j’essaye de comprendre la stratégie d’Emery, cette rage quand je vois Angel refuser tout contact avec l’ennemi, lâcheté intolérable…

Mon PSG ressuscité, celui de la victoire pas acquise, celui des passes ratées, des actions avortées, des replis défensifs poussifs, celui qui attise la haine des commentateurs, qui entend les bouchons de champagne péter les soirs de défaite un peu partout dans les chaumières de France.

Et je réapprends à haïr en toute liberté

À Toulouse, quand nous humilions le football, quand Thiago Motta passe à l’ennemi, quand Canal+ explose de joie sur le deuxième but, j’ai les poings serrés, l’insulte généreuse, je martyrise mon canapé qui pleure sur ses accoudoirs désormais en miettes. Je revis !

Et je réapprends à haïr en toute liberté. Suis-je le seul à constater l’acharnement médiatique, la valse incessante de critiques faciles, subjectives qui s’abattent sur les miens à chaque nouvelle rencontre ? De L’Équipe (journal + chaîne télé) à la cryptée, c’est du flingage en règle, de la mauvaise foi totale, de la vengeance à peine déguisée.

Cavani a les meilleures stats d’Europe en ce début d’année ? On remarque surtout ses ratés ! On reparle sans cesse de sa prestation frustrante contre Arsenal. De son incapacité à marquer quand il lui faut d’abord contrôler. Je revois ces quelques idiots à la sortie du Parc réclamant son départ au micro des journalistes. Exigeant plus, exigeant mieux ! Petits bourgeois sans histoire, sans passé…

Eux qui ne sauront JAMAIS remporter
trois Ligues Europa de suite

Emery tente des choses, brouillonne, tatônne, placardise Hatem, s’entête. Il est nul, pas à sa place, et il parle français comme une vache espagnole. Non stop, on ricane, on se moque, on montre du doigt cet accent impossible, ces phrases sans fin et incompréhensibles (Jardim, même combat !). Voilà où on en est. Emery, en trois mois, est déjà condamné. Paris est à six points de Nice, Paris est qualifié pour les huitièmes en LDC et Paris a déjà tout foiré.

Les entraîneurs français grognent, gloussent même pas sous cape, eux qui ne sauront JAMAIS remporter trois Ligues Europa de suite. Le Guen s’acharne, ils s’acharnent tous. Emery a quand même servi à une chose : Il a démontré à quel point Blanc, ce n’était que de l’auto-gestion. Et que, sans Ibra, notre équipe de salariés surévalués se dévoile capricieuse, ingérable, moyenne.

Quand Paris joue sur Canal, on entend les deux commentateurs et l’inutile en bord de pelouse passer leur match à trouver des solutions pour l’équipe adverse. De témoins privilégiés, ils glissent vers autre chose, ils deviennent presque des supporters, des entraîneurs adjoints, des partiaux, des convaincus. C’est irritant et c’est évidemment jouissif.

Un ultra, c’est un fidèle,
un disciple, un apôtre

Quand on parle du retour des ultras au Parc, les mêmes qui hurlaient au loup il y a des années, à l’aube du plan Leproux, se déclarent ravis de cette initiative. Le bal des faux-culs, le défilé des girouettes ! C’est quoi un ultra ? Un chanteur ? Un G.O. ? C’est quoi ? Un ultra, c’est un fidèle, un disciple, un apôtre. Il veut pouvoir se déchirer les cordes vocales chaque week-end, il veut pouvoir élaborer ses propres tifos, dénoncer les choses qui le dérangent sans qu’un stadier lui prie de rentrer chez lui pour toujours. Avec humour, décalage, parfois violence. Là, quoi ? C’est la parade chez Disney, des figurants déjà soumis. On nous parle de 150 mecs. Les Choristes en somme.

Des ultras qui ne pourront pas brailler contre le prix des abonnements, la mocheté des maillots (on en parle de notre logo qui est presque devenu invisible ???), la politique du Club. Le Parc n’est pas une MJC. C’était autrefois, malgré les débordements, malgré la mort même, le lieu de la liberté dans toute sa furie. On peut ne pas être d’accord, bien sûr. Mais qu’on ne vienne pas me vendre ce petit cheptel de chanteurs amateurs comme les ambassadeurs de notre foi ! La blague !

Comme une fenêtre ouverte sur la légende

Contre Lille, l’autre soir, j’ai eu peur. Peur de la défaite, peur de voir Nice s’envoler, peur qu’Antonetti sauve sa peau. Que ce fut long, tendu, désagréable, stressant. Que ce fut bon ! Contre Bâle, le pion de Meunier, sublime, inespéré, improbable, valait bien le miracle de Coridon face à Porto, le pointard de Leroy (Laurent) contre le Bayern, la tête d’Antoine… C’était mon Paris, agaçant, décevant, en réaction, capable de tout et même du meilleur. C’était comme une fenêtre ouverte sur la légende.

Hier soir, j’entends ça: “De toutes façons, le PSG, même médiocre, va remporter tranquille le championnat…” Alors, c’est ça ? On est bon, on est nul mais on gagne à la fin ? Je n’en suis pas persuadé. Ce n’est pas le problème. Si les Aiglons vont jusqu’au bout, ils l’auront mérité. Et si l’om et lyon restent à la porte de l’Europe, cela suffira à mon bonheur. Comme avant, quand la chute des autres était notre seul trophée possible.
Le temps décidera.

Détestez-nous, moquez-vous, croisez les doigts pour que tous les Dupraz de l’hexagone parviennent à nous plier. Continuez à vous prosterner devant Rudi Garcia et son match à ZÉRO tir au Parc. Lui et sa bande ont été héroïques, nous simplement pathétiques. Ok.
Pendant ce temps-là, l’Angleterre se charge d’apprendre à Ibra, chaque jour un peu plus, le sens du mot: “humilité”.

Pendant ce temps-là, ma foi se réactive.
Pas de doute, je revis.

Ça vient de Marseille #3

Que ce serait-il passé si les Qataris n’avaient pas choisi d’investir au PSG mais plutôt à l’OM en 2011 ? Aurions-nous déjà gagné une deuxième Ligue des Champions ? Peut-être. Aurions-nous été 4 fois Champions de France de Ligue 1 depuis ? Probable.

D’ailleurs, au regard de la puissance financière exposée ces cinq dernières années, on pourrait presque se dire que ça aurait été pareil pour Quimper, Perpignan ou Nevers si les Qataris avaient décidé d’investir là-bas, c’est juste que ça aurait pris un peu plus de temps, c’est tout. Mais voilà, leur choix s’est porté sur Paris et on connait la suite de l’histoire.

Pourtant, à l’époque, Paris n’avait qu’un budget de 85 millions d’euros et peinait chaque année pour atteindre les places européennes, alors que l’OM qui venait d’être champion en 2010 émargeait à 140 millions d’euros de budget avec Didier Deschamps comme entraîneur. Le stade Vélodrome n’était pas encore Orange, mais les travaux allaient bientôt commencer, faisant passer la capacité du stade à 67.000 places (plus grand stade de Ligue 1). Sans oublier, le soleil, la passion du meilleur public de France, une région qui vibre unanimement au rythme de son club de cœur et bien sûr, cherry on the cake, une coupe aux grandes oreilles déjà présente et en bonne place dans la vitrine.

Et pourquoi pas John McLane tant qu’à faire !

Non, malgré tout ça, les mecs ont préféré aller investir dans la capitale, certainement en se disant que la ville de Paris était déjà elle-même une marque internationale très réputée et qu’il serait certainement plus simple de s’appuyer sur cette notoriété pour faire du PSG l’un des plus grands clubs du monde, ce qui se comprend bien évidemment.
Et bien qu’à cela ne tienne, ce n’est pas grave car maintenant nous aussi on a nos investisseurs, enfin notre investisseur, il est américain et il s’appelle Frank McCourt, yeahhh !!

Alors on fait plus les malins maintenant, on la ramène moins les parigots !! Parce qu’attention, Frank a dit qu’il allait monter une équipe pour battre le PSG et devenir Champions de France ! Alors tremblez Paris ! Tremblez Europe car l’OM est de retour !
Comme ça a dû les faire rire les Qataris ! Frank McCourt, non mais sans déconner ! Et pourquoi pas John McLane tant qu’à faire !

C’est un peu comme si tu roulais en Ferrari sur l’autoroute, tranquille, serein, et que d’un coup tu vois un mec en Clio 16s qui essaye de te dépasser sur la gauche, tu le regardes pendant une ou deux secondes et puis tu accélères subitement et le mec ne te revoit plus.
Et bien à mon avis c’est ce qui va se passer sur ce coup parce que les rumeurs annoncent un budget de 150 millions d’Euros par saison et un investissement de 100 millions d’Euros en transferts la première année. Alors, c’est bien beau tout ça, mais il y a encore peu de temps, on avait un budget d’environ 140 millions d’Euros à l’OM, c’est-à-dire à peine moins que ce que « promet » Frank McCourt, on voit donc très bien le genre d’équipe qu’on avait avec cette somme et ça restera toujours très difficile d’aller chercher des clubs comme Paris, Monaco ou même Lyon, qui avec son nouveau stade et ses investisseurs chinois, va se doter d’un budget nettement plus conséquent. Mais allez, on va donner sa chance au produit, on va lui accorder le bénéfice du doute et attendre de voir ce que ça donne avant de critiquer.

De toute façon, son arrivée ne se fera réellement sentir sportivement qu’à partir de la saison prochaine, il faut donc d’abord se concentrer sur cette année et essayer de ne pas trop mal finir au classement histoire d’avoir quelques enjeux intéressants l’an prochain et notamment un classico qui prendra une dimension géo-politico-sportive inédite à ce niveau.

On sent bien qu’Unai Emery n’a pas encore l’adhésion totale du vestiaire

Et cette saison alors ? On peut faire un premier bilan maintenant, ça fait huit journées quand même, les premières tendances se dégagent !

Comme on s’en doutait fin août, celle de l’OM a commencé dans la douleur avec une équipe peinant à se trouver et surtout assez fébrile défensivement, ce qui a provoqué des pertes de points dommageable à l’extérieur (Nice, Rennes, Angers).

Mais la surprise est surtout venue de Paris qui avec deux défaites et deux matchs nuls sur les huit premières journées ne réalise pas le début de saison auquel on pouvait s’attendre.
Si on ajoute à cela les problèmes de justice de Serge Aurier, la mise à l’écart pendant quatre matchs de Ben Arfa comme un petit enfant puni et les difficultés rencontrées par certains joueurs (Jesé, Thiago Motta, Trapp, Krychowiak, …), on ne peut pas dire que le PSG soit très rassurant pour ses supporters en ce début de saison.

On sent bien qu’Unai Emery n’a pas encore l’adhésion totale du vestiaire. Ses méthodes sont radicalement opposées à celles de Laurent Blanc ou encore celles de Carlo Ancelotti qui étaient des entraîneurs beaucoup moins autoritaires que le basque. Du coup, il a fallu en arriver à provoquer une discussion officielle avec les cadres après le match de Toulouse.
C’était soit-disant pour faire valoir auprès d’Emery qu’il fallait quand même s’appuyer sur les acquis des années précédentes et notamment le jeu de possession. Mais, en réalité, ils en sont arrivés là parce que leur entraîneur ne leur laissait pas la place de s’exprimer au quotidien.

Il suffit de voir le traitement qu’il a infligé à Ben Arfa (qui pour une fois a été bien conseillé et a particulièrement bien réagi) pour se rendre compte qu’on ne transige pas avec lui et qu’il a pour habitude d’aller au bout de ses idées, contre vents et marrées (tiens, ça me fait penser à un Argentin un peu comme ça…).

Heureusement pour vous, il y a quand même des bonnes nouvelles, le petit Rabiot réalise un très bon début de saison et confirme un talent certain, Cavani se met à enfin marquer des buts et laisse progressivement derrière lui son image de Top Loupeur Mondial et Lucas commence enfin à ressembler à quelque chose.

Visiblement Unai Emery, qui n’est pas aveugle non plus, a compris qu’il avait en Augustin une pépite de niveau mondial. Pour l’instant, il lui a concocté un programme d’intégration tout en en douceur, mais je suis prêt à parier qu’on va bientôt le voir plus souvent.

Puis, surtout, la bonne nouvelle pour le PSG, c’est le retour des Ultras, ça redonnera enfin un peu d’âme à ce club qui en a bien besoin. Mais le plus marrant dans l’histoire, c’est que la rumeur dit que c’est contre l’OM en finale de la Coupe de France que Nasser, voyant le kop parisien rivaliser avec celui des marseillais, a décidé de réintégrer les Ultras.
Bon, même si ce n’est que de la comm’ (j’étais au Stade de France, les marseillais étaient largement au-dessus), c’est malin de ramener les Ultras en s’appuyant sur l’OM. Ca prouve que les propriétaires commencent à apprendre.

Pour que l’OM replante enfin le drapeau de la victoire sur les terres parisiennes

Et puis le 23 octobre arrive le Classico version parisienne !! Si John McLane, pardon, Frank McCourt a signé l’accord de vente avec Margarita, il sera surement dans les tribunes et vivra son premier match contre le « Pi-S-Dji », la fameuse équipe qu’il doit battre avec son futur OM.

A défaut d’être comblé dès son premier Classico, il risque probablement de prendre la mesure de tout le chemin qu’il lui reste à faire pour rivaliser avec le Champion Parisien.
Mais sait-on jamais, peut-être qu’avec un bon Gomis, qui nous fait un début de saison canon, un bon Thauvin, qui a l’air de retrouver les sensations qu’il avait à Bastia et un Njie dont la saison sera normalement lancée à ce moment-là, on pourra peut-être essayer de faire quelque chose devant, surtout si Cabella est dans un bon soir. En plus, si la paire Diarra-Vainqueur peut jouer ensemble au milieu, on sera capable de mieux jouer les deuxièmes ballons et le pressing sera plus soutenu.

Ceci dit, il est vrai que la défense a un côté un peu expérimental. Doria fait plus penser dans son jeu à Carlos Mozer qu’à Thiago Silva, ce qui ne déplait pas aux Marseillais au final (d’ailleurs Messieurs, attention à vos carotides le 23), mais Hubocan qui n’était pas trop mal parti a pris un petit coup au moral après Rennes. Rekik, qui doit se demander pourquoi il a signé à l’OM il y a deux ans, fait office de bouche trou. Rolando enfin habite au Portugal et vient le vendredi pour s’assoir sur le banc ou s’installer dans le stade.
Fanni nous a aussi rejoint et peut par son expérience retarder l’échéance face à Cavani et consort, mais y arrivera-t-il ? Pas évident, il manque un peu de compétition à mon avis.

Il y aura aussi le duel des couloirs où Sakai et Bedimo n’apportent pas aujourd’hui les garanties nécessaires pour aborder ce compartiment du jeu avec sérénité.
Ca fait beaucoup d’incertitudes et on peut logiquement se dire que le PSG part une fois de plus ultra-favori de ce match mais quoi qu’il en soit, vous pouvez être sur qu’on y croira à fond et que les joueurs se battront jusqu’au bout pour que l’OM replante enfin le drapeau de la victoire sur les terres parisiennes.
Je vous dis donc bon match Messieurs et que le meilleur gagne. On se fait le débrief le mois prochain dans la même rubrique-le même site-la même punition.

A bientôt les Parigots.

La vérité est ailleurs

Un faisceau lumineux jaillit de cette capitale, surnommée mondialement la Ville Lumière. Ces rayons extraordinaires ne proviennent pas de cette vieille dame de fer qu’est la Tour Eiffel, mais d’un autre monument tout aussi symbolique du patrimoine de cette ville et osons l’écrire, de ce pays.


Cette clarté étrange, illuminant les profondes et froides nuits noires de cette cité historique, est un phénomène irrégulier et d’une durée éphémère, comme le sont finalement toutes les bonnes choses. La rareté de ce moment troublant renforce son caractère de mystère et d’exception. Quand vous vous rapprochez petit à petit de son point d’origine, vos sensations croissent et votre envie de savoir n’en est que plus conséquente. De cette source de lumière, s’élève également un lointain bourdonnement.

C’est alors qu’à votre désir s’ajoute une certaine peur. Jamais de toute votre vie vous n’aviez entendu une telle clameur. Maintenant vous en êtes tout proche et vous apercevez, là, en pleine capitale, un vaisseau spatial. Vous vous demandez alors si les martiens existent vraiment, et pour en être sûr, malgré la peur qui vous habite, vous vous en rapprochez encore plus jusqu’au point déterminant après lequel il vous est impossible de reculer.

C’est bien autre chose que la croyance
et la religion qui les unissent dans ce lieu

Vous êtes, tel un aimant, attiré par le mystère qui entoure ce lieu. Bien que votre raison vous intime de fuir, le plus profond de votre être vous invite à entrer dans ce vaisseau, comme si la vérité était là, tout près de vous. Vous avez la chair de poule, un mélange d’angoisse et d’excitation vous traverse. Mais vous arrivez à surpasser cette crainte, cette terreur, et vous pénétrez au cœur du vaisseau, là où le faisceau de lumière prend sa source, là où la clameur que vous perceviez atteint son paroxysme.

Après quelques secondes, vous vérifiez que vous ne rêvez pas. Vous comprenez que c’est bien la réalité et que vous venez de découvrir quelque chose hors du commun, d’extraordinaire, telle une grande découverte scientifique. A ce moment là, vous vous apercevez qu’autour de vous, il n’y a point de martien mais des êtres humains qui, à première vue, vous sont totalement semblables. Ce que vous ne savez pas encore c’est que ces personnes sont très différentes de vous.

Leur présence en cet endroit magique pourrait s’apparenter à un pèlerinage dans un sanctuaire, mais c’est bien autre chose que la croyance et la religion qui les unissent dans ce lieu qui pour eux est pourtant sacré. Vous vous rendez compte alors qu’ils partagent un savoir, qu’ils détiennent la vérité. Vous, vous ne l’avez pas encore trouvé, mais vous êtes déjà sûr d’une chose, ce n’est pas la dernière fois que vous viendrez ici. Alors, un jour peut être, notre vérité sera vôtre et ce jour-là, vous serez devenu un martien, du moins aux yeux des autres, de ceux qui ne savent pas.


Benjamin Navet

Une fille au Parc #2

Tout a commencé quand pour la troisième fois en moins de deux mois le grand rédacteur en chef de Virage te réclame un article.
Par mail, par personne interposée, dans un bar…

Après réflexion, tu conclues que c’est sûrement une question de quota. Le lectorat majoritairement masculin doit être en demande.
Mais être une fille pour écrire au sujet du PSG est-il suffisant ?

 

J’en doute et comme je me dis que je suis doublement attendue au tournant, je commence une liste de sujets la plus exhaustive possible sur un post-it (génération Y je t’emmerde toi et tes apps). Et puis, à un moment, la réalité te rattrape quand tu reçois une notification sur ton téléphone indiquant que David Luiz a posté une nouvelle vidéo sur Instagram.
Bon.

Afin d’être entièrement honnête et avant de débuter, cher lecteur, je me dois de t’informer de quelques changements ; j’ai désormais un compte Instagram. Initialement absolument pas pour des raisons liées au club qui nous anime.

Les joueurs du PSG sont des hommes (femmes) comme nous

Et puis un jour, je réalise que je suis n’essayez pas, je me refuse à écrire : je followe sur Insta) Marco Verratti, Adrien Rabiot, Thiago Motta (bon on se calme… j’ai l’impression de déchainer les passions et les foules dès que je prononce son nom), Blaise Matuidi, etc. (oui j’aime globalement la ligne centrale, je ne sais pas ce qu’il faut en penser. Note pour plus tard : demander l’analyse à mon psy ou bien à ma grand-mère qui tire les cartes).

Et puis on te suggère de suivre untel et untel… Je suis influençable, je clique sur s’abonner… Je suis ainsi amie avec quasi* toute l’équipe alors que mon compte Instagram ne devait servir, à l’origine, qu’à suivre un musicien**.
De fil en aiguille (ok je réalise qu’il faut que j’arrête les expressions de vieux, pardon) Instagram est à 70% aux couleurs rouge et bleue sur mon compte.

On y trouve quoi ? En vrac des tatouages, des voyages, des maillots de foot, des sessions d’entrainement, des soirées, des vestiaires, la famille… Pas de community manager derrière. On a également le droit à des photos floues, à des vidéos sans intérêt, au baptême de David Luiz dans une piscine et à des banales photos de coucher de soleil (sauf qu’ici ce sont près de 30k personnes qui aiment. Pas 20 comme moi).

Les joueurs du PSG sont des hommes (femmes) comme nous. La vraie vie des vrais gens comme l’a récemment dit un certain Emmanuel M.

Je cherchais un sujet, l’écriture automatique l’aura choisi pour moi

Cela me permet de vous donner des informations capitales comme le fait qu’Adrien a récemment adopté un nouveau chien (plus de 11k likes et une déferlante de « trop mignon » avec des cœurs), que le fils de Marco Verratti a bien grandi depuis le temps, que la première paire de Jordan de Matuidi  c’était les 4 Mars Blackmon (si vous vous posez la question, moi c’était les Jordan 8 Black-Team Red-Midnight Fog) et que Kevin Trapp fait beaucoup (trop) de selfies (et des – longues – légendes trilingues comme Cavani, pro.)

On se souhaite mutuellement les anniversaires, on se souhaite bonne chance en équipe nationale, on fait des photos de groupe dans le bus ou l’avion tous ensemble, on fait des vidéos d’entrainement où l’on se fait des blagues et régulièrement on poste des Fiers de Paris (oui alors par contre à la com du PSG on fournit un nombre de supports hallucinant pour absolument toutes les occasions. L’impression qu’il y a 4 salariés à temps plein uniquement sur la création d’images pour les réseaux sociaux. Bon, je suis peut-être naïve, on est en 2016…).

Ah oui j’allais oublier : cela me permet également de vous dire que Lavezzi va (TRES) bien et qu’il passe (VRAIMENT) du bon temps en Chine.

Je cherchais un sujet, l’écriture automatique l’aura choisi pour moi. Et je réalise que je vais passer pour une fille décérébrée, abonnée à des blogs et postant des photos de nourriture sur Instagram.
ABSOLUMENT PAS. Ceux qui me connaissent savent.
Je répondrai à toutes les questions des fans… heu non pardon, des lecteurs, ayant des questions à me poser.

Mon prochain article alliera bières et géopolitique du football, avec une touche de féminité évidemment.

Valérie P. a récemment déclaré : « Vous m’interrogez sur la cohérence des politiques du sport et de l’aménagement du territoire régional en invoquant le projet de déménagement du centre d’entraînement du Paris Saint-Germain Football Club. Vous le savez, je suis très attachée à la liberté. A la liberté des acteurs et au sein de la région. Les porteurs de ce projet doivent être libres de s’implanter là où ils le souhaitent dès lors que le schéma directeur d’aménagement de l’Ile-de-France et les documents d’urbanisme en vigueur le permettent. Pour autant, vous avez raison. Il faut rester extrêmement vigilant sur la préservation des espaces agricoles et naturels de la région et sur l’impact que pourrait avoir ce nouveau projet d’aménagement. ».

Je pense qu’un article avec comme angle Regards croisés : le PSG peut-il être un acteur local du développement de la politique d’aménagement du territoire en Ile-de-France pourrait être une prochaine piste. Je pourrais interviewer un représentant de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Equipement et de l’Aménagement d’Ile-de-France et lui demandant de réagir à ces propos philosophiques qui questionnent le principe même de liberté.
Ou pas.

Allez, rendez-vous vendredi soir pour un PSG-ASSE en direct du Carré.

PS : Il faut que je me désabonne de Zlatan maintenant ?

*  NDLA : Je ne suis pas ceux qui n’ont pas de compte comme Nicolas Douchez, ni Van der Wiel car je ne l’aime pas. Je n’ai pas d’explication c’est ainsi.

** NDLA : Je ne révèlerai pas son nom, il est trop clivant.

Serge, cet enfant prodigue

La France n’est pas un pays de foot.
Il suffit de voir ces supporters des bleus reprendre le cri de guerre des Islandais durant l’Euro (en oubliant au passage que les lyonnais le pratiquent depuis des années) pour s’en convaincre.
Même pas capable de créer sa propre identité, réduit à piquer le chant des autres, après leur avoir marché dessus en quart de finale… Bref, puisqu’on parle d’identité, j’aimerais revenir sur un mal récurrent à Paris.

Le « supporter » parisien a-t-il un problème avec les joueurs issus de la région parisienne ?
Des exemples ? J’en ai plein : Anelka, Rothen, Menez, Rabiot, Madar… Combien de sifflets, d’impatience, d’intolérance venant des tribunes…

Même le Barça a voulu nous le piquer notre Serge, pour aider son Gérard.

sergePrenons un cas concret. Serge Aurier.
Serge, le profil parfait. Issu des cités de Sevran, parti comme les autres s’aguerrir en province, finit par revenir au bercail avec une réputation de bon gars de vestiaire mais surtout de putain de latéral droit, dur sur l’homme et ultra offensif. Même le Barça a voulu nous le piquer notre Serge, pour aider son Gérard.

Tout pour nous faire rêver. Enfin un mec qui va réconcilier le parc avec le football des quartiers.
Des débuts en fanfare, des tacles, des buts, de la punchline, de l’attitude…

Et puis, un coup de Périscope et le bateau prend l’eau.
Le lynchage médiatique, les phrases déplacées des gardiens du temple, les menaces d’emprisonnement (sans déconner ?), les poncifs sur les footballeurs, les huées, le racisme ordinaire, la routine.

On oublie une fois de plus qu’être footballeur professionnel ce n’est pas une excuse en soit pour faire n’importe quoi, mais ça rime souvent avec jeunesse, insouciance et maladresse. Et pas forcément avec cité.

Antoine « Grizou » Griezmann, la nouvelle coqueluche nationale, l’attaquant trop cool et tout propre des bleus a lui aussi fauté. Souvenez vous. 2012, accompagné de M’Vila, Mavinga, Niang et Ben Yedder, il se paie un taxi entre le Havre et Paris pour une virée en boite de nuit sur les Champs-Elysées, en plein stage de l’équipe de France Espoir.
Noël le Graët déclare à l’époque : « La cohérence de certains joueurs est vraiment incompatible avec le très haut niveau. » Pas faux. Antoine a été sanctionné. Le message est passé, et plus personne ne se souvient de cet épisode lorsqu’il marque le deuxième but contre l’Allemagne en demi de l’Euro. Amnésie collective. Sport national.

Un mec du 93 capable
de nous faire oublier Bernard Mendy ?

Alors Serge n’a-t-il pas droit lui aussi à une seconde chance (voir une seconde et demi) ? Encore plus car il est des nôtres.

serge 2Le PSG ne l’a pas abandonné au plus offrant, a protégé son enfant tout en le punissant. N’a t-il pas eu raison ? Car finalement c’est quoi le rôle d’un club, que ce soit au plus au niveau comme en amateur ? C’est faire office d’encadrant, d’éducateur, de balise. Encore plus quand on gère des gamins déjà millionnaires.

Serge malgré ce prénom digne d’un chanteur de charme à rouflaquette est encore jeune (23 ans).
Il en a encore dans le short pour devenir notre plus grand latéral droit des 10 prochaines années. Un mec du 93 capable de nous faire oublier Bernard Mendy ? Le pari est lancé. En tout cas Papa Nasser semble y croire.

Et finalement ce qu’a raconté Serge devant sa caméra sous marin n’était pas si loin de ce que pensaient beaucoup au sein de l’effectif rouge et bleu.
Qu’est ce qu’on constate aujourd’hui ? Laurent Blanc est parti, Zlatan est parti, Salvatore va partir. En plus d’être prodigue, le jeune semble visionnaire. A lui de jouer maintenant, sous les hourras du parc.

Le billet dur de J.R.

Premier match de la saison, premières réactions à chaud de Jérôme Reijasse, entre hargne et espoir…

Sans souffrance, pas de plaisir.
Les rires des bobos athées résonnent déjà.

Pourtant, pas besoin d’avoir fréquenté les églises de France pour savoir que sans souffrance, la victoire est molle, les trophées creux, les souvenirs fragiles.

L’armoire Ikéa a traversé la Manche pour briller dans un championnat à la réputation grandement usurpée, diffusé désormais par SFR. Logique. Zlatan a préféré le spectacle à la Ligue des Champions, il a compris, enfin, quelle était sa vraie place.
Mascotte musclée, marionnette virile, homme sandwich qui préfère encore piétiner les faibles que d’affronter les forts. Les légendes ne s’écrivent jamais ainsi. Zlatan restera ce qu’il a toujours été. Un Pokemon pour enfants mal dégrossis. Un godzilla de foire.

Il va redécouvrir la sueur qui ne garantit rien

Que les choses soient bien claires : ces mots durs à l’encontre du monstre suédois ne doivent rien à un quelconque chagrin amoureux, comme pour tous ces ultras napolitains qui décorent les poubelles de leur ville avec le maillot d’Higuain.
Je ne lapide pas Zlatan parce qu’il a quitté Paris. Je le maudis parce qu’il y est venu. Il incarne, plus que n’importe qui d’autre, le fossoyeur. Celui qui a enterré mon passé.

Mais son départ du PSG a ravivé en moi quelque chose que je croyais mort. Sans lui, sans ses statistiques gargantuesques, mon Club va réapprendre la peur, l’incertitude, la baston à la loyale. Il va redécouvrir la sueur qui ne garantit rien, les tranchées, le vide.

Hatem Ben Arfa… À une époque, il aurait été accueilli au Parc par des sifflets moqueurs, voire plus. Quelques chants idiots et drôles seraient descendus des tribunes, simplement pour lui rappeler son passé sudiste. L’apprentissage aurait été un peu douloureux, il aurait permis à l’ancien protégé d’Aulas de cravacher, de se dépasser, de se faire aimer.

Hatem arrive avec ses quelques kilos en trop. En 9 contre Bastia, il a pratiquement tout foiré, il n’était pas là, en tout cas pas là où il aurait fallu. Il était lent, passait quand il fallait tirer et inversement. Bref, il ressemblait déjà à un joueur du PSG d’avant, quand les tribunes vibraient et la pelouse bégayait. J’ai aimé cette sensation, entre déception, fébrilité et curiosité. Je l’avais oubliée.

Il y a aussi ces nouveaux venus, le Belge Meunier (dormira-t-il ?). Krychowiak, un ex de Reims passé par Séville. On nous le vend incontournable. Mais pour l’instant, seule sa femme (ou ex, on ne sait plus) a convaincu. Affoleuse de braguettes, elle est belle. J’ai eu beau chercher sur le net, après 200 photos, rien à lui reprocher. Impeccable ! Grzegorz, lui, va devoir s’employer pour être adopté. Blaise tremble sur le banc. Le scénario n’est pas déjà écrit. Il me convient, il pourrait même m’exciter…

Emery n’aura pas besoin de tout avaler

Il y a nos jeunes qui risquent cette année de jouer, un peu. Un peu plus. 3-5-2 parti avec ses 22 millions et ses errements grammaticaux, l’heure semble être à l’audace, à l’avenir. Aux couilles ? Je me souviens des gamins sous Le Guen, Sakho capitaine un jour de défaite, les promesses estivales du côté de Londres envolées en à peine un mois de ligue 1. Les Chantôme, Arnaud, Ngog, Digard, Sankharé, etc, etc… Toute cette jeunesse gonflée et sacrifiée. Tous ces espoirs citrouilles. Et j’en tremble encore.

Finalement, Aurier a peut-être dit la vérité. Avec son langage à lui. Emery n’aura pas besoin de tout avaler. Il va pouvoir choisir, construire, tenter, imposer. Aréola dans les cages, on est nombreux à valider l’idée. Le Prince va-t-il céder ? Va-t-il préférer maintenir le Teuton funambule ?

Oui, cette année, de la souffrance, du mystère, de la jungle à débroussailler à la machette.
Et puis…
Et puis notre héros est de retour. Les blessures on l’espère sépia. Le positionnement idéal. Javier est là. Toujours avec nous. Comme on l’aurait aimé à l’époque ! Jusqu’à se le faire tatouer. Et il est là. Aujourd’hui.

Cette nouvelle saison dans l’enfer tiède de la Ligue 1 s’annonce donc indécise. Malgré les commentaires des journalistes qui voient déjà Paris tout écraser. Les faux culs. David Berger vendredi soir qui a passé toute la retransmission (en tout cas jusqu’au but de Kurzawa) à répéter que le PSG était décevant, qu’un match nul relèverait de la contre-performance… Ils savent que cette année, ce ne sera pas la même. Un combat plus âpre. Mais ils s’accrochent aux records, au pognon, au Qatar, aux lumières… À leurs petites habitudes de bourgeois paresseux. Les ânes.

Cette année, Paris finira peut-être avec des points d’avance, des coupes nationales, des fulgurances européennes même. Peut-être.
Cette année, Paris va souffrir.
C’était inespéré.