Portrait

Les 10 raisons pour lesquelles Jeremy Menez n’aurait jamais du quitter Paris

Une déclaration d’amour en 10 leçons

Parce que Zlatan en janvier 2013 : « Il y a beaucoup de joueurs talentueux, mais pour moi le meilleur c’est Ménez ».

Parce que, que des numéros 7 dans ma team : Raul, Ronaldo, Cantona, Leonardo, Beckham, Shevchenko

Parce qu’Hatem #Géné87

Parce que « Quand on fait le rapport « prix-statistiques », j’étais pas mal, non ? Lucas, ça fait deux ans qu’il est là, il a mis trois buts ». Jerem’, le réalisme du butteur.

Parce que autant de passes dé que de tentatives capillaires #25

Parce que se faire autant siffler sans lâcher son 06, fidèle.

Parce que l’amour ne dure pas 3 saisons. Même en ligue 1.

Parce que aile de pigeon, demi-volée du gauche contre l’OM au Parc

Parce que le but du titre.

Parce que Longjumeau, Vitry, Brétigny, ici c’est le grand Paris. Tu peux pas test keskia !!

JM7

Le miroir aux alouettes – Edmilson

Ils auraient pu tout casser, on les attendait comme les Princes du Parc mais leur séjour parisien s’est transformé en échec.

Surtout pour le Brésilien Edmilson dont les 6 mois au club, entre l’été 1997 et le début 98, ont ressemblé à un encéphalogramme désespérément plat.

Un crack à Paris

1391446278Lors de l’été 1997, le PSG version Canal Plus casse sa tirelire pour recruter le brésilien Edmilson. Pas le défenseur des grandes années lyonnaises (2000-2004), qui partira ensuite au FC Barcelone, mais Edmilson Gonçalves Pimenta, attaquant polyvalent en provenance du FC Porto. Un transfert estimé à 20 millions de francs – une somme à l’époque – le latéral gauche Daniel Kenedy effectuant le chemin inverse. Avec un salaire d’environ 400 000 francs par mois pour le blondinet brésilien. Contacté par de nombreux clubs dont le Milan AC ou La Corogne, Edmilson (25 ans, 1,75m pour 72 kilos) arrive précédé d’une réputation flatteuse.

Grâce à ses crochets et sa vitesse de course, qui lui ont valu le surnom de « l’Express de Porto », le club lusitanien reste sur deux titres de champion consécutifs (1995-1996 et 1996-1997). Certaines de ses prestations en Ligue des champions, un peu à l’image de celles de Lavezzi sous le maillot napolitain, ont transformé le Brésilien en futur crack du foot européen. D’autant que ce passeur sait aussi marquer (23 réalisations en 63 rencontres avec le FC Porto).

Un joueur désiré

Ricardo, désormais manager général du PSG, a en effet eu l’occasion d’affronter Edmilson en tant que joueur. C’était lors de sa dernière saison, en 1995-1996 avec Benfica. Avec son adjoint Joël Bats, il a milité pendant 7 mois auprès de Michel Denisot pour que ce transfert, conclu pour 4 ans, se réalise. « Ce n’est pas un pari tellement offensif, car Edmilson est un joueur qui travaille beaucoup, vous allez voir », souligne, confiant, l’ancien défenseur central.

En signant, Edmilson devient le neuvième joueur brésilien de l’histoire du PSG, après Joël Camargo, Armando Monteiro, Abel Braga, Geraldao, Ricardo, Valdo, Rai et Leonardo. Edmilson est d’ailleurs sensé remplacer Leonardo, en partance, mais lorsqu’il arrive au Camp des Loges, le futur directeur sportif du club n’a pas encore fait ses valises pour le Milan AC. « Leo » le fera après le 5-0 face au Steaua Bucarest.

Un PSG séduisant sur le papier

Paris qui n’a plus été champion de France depuis 1994 a opéré un recrutement séduisant. En attaque, le duo Florian Maurice (OL) – Marco Simone (Milan AC) s’annonce prometteur. A priori, Franck Gava (OL) devrait jouer milieu offensif gauche tandis qu’Edmilson évoluera sur le flanc droit. Le Brésilien devait être en concurrence avec Jérôme Leroy. Mais Rai, dont ce sera la dernière saison à Paris, n’a pas dit son dernier mot.

Enfin, pour remplacer Bernard Lama, les dirigeants parisiens ont choisi le Havrais Christophe Revault. Avec autant de solutions (Guérin, Le Guen, Fournier, Loko, Roche, Ngotty sont encore là), Paris semble en mesure d’effectuer une saison consistante. Michel Denisot n’hésite d’ailleurs pas à exercer une amicale pression sur le tandem Ricardo-Bats : « L’effectif n’a jamais été aussi bon depuis que Canal+ a repris le PSG. Nous n’avons jamais été aussi bien armés. A eux de tout mettre en place ».

Jamais dans le coup

Arrivé avec un mois de retard par rapport à ses coéquipiers, Edmilson doit suivre une préparation physique accélérée aux côtés de Jean-Claude Perrin. Autre difficulté, le Brésilien ne parle pas un mot de français. Ricardo, Rai et Leonardo jouent donc les traducteurs. « Pour la première fois de sa vie, Edmilson débarque dans un pays dont il ne parle pas la langue. C’est une barrière difficile dans un sport collectif. Mais on ne peut pas comparer ses problèmes à ceux que j’ai connus en arrivant à Paris. Lui connaît déjà le football européen, il a passé quatre ans au Portugal, il a déjà joué en Ligue des champions », explique Rai, qui avait aussi souffert lors de sa première saison.

Ceci explique sans doute les débuts timides d’Edmilson. «Je n’ai pas de chiffre précis en tête mais je suis venu au PSG pour offrir un maximum de passes décisives et marquer des buts. Nous sommes forts, nous disposons d’un gros potentiel offensif », souligne-t-il dans l’Equipe avant un match à Strasbourg (6e journée), où il obtient un pénalty. Car pour le reste, malgré une évidente bonne volonté, l’ancienne star de Porto ne convainc pas. « Dans un couloir droit qui lui semble un tunnel, le Brésilien assume ses tâches, défensives notamment, mais son apport au jeu du PSG demeure à ce jour remarquablement neutre », écrit le quotidien sportif en septembre 1997 avant un match de championnat contre Montpellier (9 journée).

Une fin inéluctable

« C’est assez normal, en fait. Je dois m’habituer tout à la fois à une nouvelle équipe, à une nouvelle vie, à de nouveaux coéquipiers. Beaucoup de choses ont changé pour moi. Maintenant, physiquement, j’ai l’impression de fatiguer de moins en moins », répète Edmilson les premières semaines.

Mais au bout d’un moment, Ricardo ne peut plus continuer à titulariser Edmilson, qui ne parvient ni à marquer, ni à dribbler ou à distribuer des passes décisives, car cela fausserait la concurrence au sein d’un groupe très dense. Surtout, malgré 14 apparitions en Championnat de France dont 7 titularisations (18 matchs au total), on ne sent à aucun moment le début de commencement de possibilité d’une éclaircie. Deuxième du championnat à la trêve mais éliminé en Ligue des champions (2e de son groupe), le PSG n’a pas besoin d’un Edmilson aussi terne. Après avoir refusé in-extremis une offre de Tenerife début janvier 1998, le Brésilien est finalement transféré au Sporting Portugal fin février. La fin d’un long calvaire.

Epilogue

Un entraîneur à l’écoute, une équipe tournée vers l’offensive, Edmilson avait tout pour réussir à Paris. Néanmoins, si la suite de sa carrière sera un peu meilleure avec deux saisons correctes au Sporting (19 buts en 65 matchs et un titre de champion en 1999-2000), le Brésilien ne reproduira plus jamais ses fulgurances du FC Porto. Mais sans lui, Paris ne va rien réussir de miraculeux dans un championnat achevé à une piteuse 8e place. En revanche, le club sauve sa saison en remportant la Coupe de France et la Coupe de la Ligue. En coulisses, l’arrivée de Charles Biétry à la place de Michel Denisot est actée depuis longtemps.

Le projet secret d’Edinson Cavani

C’était à la quatre-vingt-quatrième minute de ce PSG-CHELSEA version 2014. EDINSON CAVANI aurait pu marquer le plus beau but de sa vie au PARC DES PRINCES. Paris aurait presque été qualifié pour les quarts-de-finale et EDI aurait été le héros de la soirée. Mais non. CAVANI avait un autre projet…


Cavani Virage PSG
© Luc Braquet

Mais qu’est-ce qui lui a pris ? Il aurait pu attendre quelques dixièmes de seconde supplémentaires, amortir le ballon de la poitrine puis le glisser calmement dans la cage adverse.

Imaginons un instant qu’il eut fait autre chose devant Thibaut Courtois : une feinte, un contrôle, n’importe quoi. Tout mais pas cela. Ensuite, il aurait écarté les bras devant la tribune, c’est sûr, replacé son bandeau dans les cheveux puis souri, souri comme un gosse, au moment de faire tourner ses index devant ses tempes. Et nous, on aurait hurlé avec lui.

Lavezzi aurait sauté du banc pour accourir au poteau de corner et se suspendre à son cou. Tous auraient pu le rejoindre et s’amonceler autour de ce joueur changé en chêne inflexible, ses jambes n’auraient pas tremblé et, sous les assaut de ses camarades extatiques, le Matador se serait maintenu bien droit, bien haut. Comme Paris.

D’un doublé, Edinson nous aurait débarrassé de l’angoisse et presque qualifiés pour les quarts de finales. Il y avait eu Javier l’an passé qui s’était tout à coup changé en Dahleb, il y aurait cette saison Edi à quelques mètres des buts adverses comme Bianchi il y a trente ans. Nous ne l’avions jamais vu joué, l’argentin myope, mais nous savions ce qu’il savait faire (toujours plus grand buteur de l’histoire du club avec 50% des buts marqués par Paris pendant ses deux saisons au club): il aurait frappé le ballon de volée ou n’importe comment.

Si près du but adverse il suffisait de toucher le ballon une fois pour marquer à coup sûr. Ou alors peut-être, aurait-il feinté, passé le ballon en retrait pour Zlatan.

Mais alors il aurait été un autre. Comme on aurait revu briller de nouveau les éclairs de lucidité dans la surface, on aurait revu Pauleta, l’homme qui jamais n’avait eu le corps d’un attaquant de pointe mais qui en possédait l’esprit et les manières insolentes. Cavani aurait pu être Bianchi, Dahleb, Pauleta et Pastore tout à la fois, s’il avait marqué ce but. On aurait été fiers. Vraiment très fiers.

CavaniÀ quel moment s’était-il décidé ? Était-ce quand Pastore, en bout de sa course, parvint à propulser le ballon vers le ciel comme Roberto Carlos l’avait un jour fait lors d’une finale de Coupe d’Europe pour Zidane, transformant une centre raté en la passe décisive d’un but éternel (la Volée de Glasgow en 2002) ?

En y regardant de près, il y eut la même urgence dans cette action, le même indescriptible chaos au moment où le ballon, sauvé d’une sortie de but, s’était élevé tout au-dessus de la surface de réparation. Il y eut la même tension quand, le voyant redescendre des nuées, nous vîmes Azipilicueta et Terry trompés par la trajectoire hyperbolique de cette passe imaginaire.

C’est au moment où il vit que le ballon tomberait exactement à l’angle de la petite surface c’est-à-dire à l’endroit précis où il se trouvait, qu’il décida de se tourner de trois-quart profil.

Cette position inattendue, comme à demi-concerné, annonçait l’image qu’il avait dans la tête et qu’il allait reproduire sous nos yeux. Il voulait la même chose que nous tous quand, dans nos rêves secrets, nous avions tous marqué ce même but en finale de coupe du monde. Il nous qualifierait pour les quarts-de-finale en une volée retournée. Sans doute en lucarne, sans doute très loin du gardien.

Cavani éleva son corps gigantesque dans les airs mais le ballon, se refusant à lui, tomba sur sa jambe d’appui. Sans qu’il n’effleura jamais le cuir du bon pied, Edinson s’effondra ventre à terre comme un gamin qui n’aurait jamais dû joué avec les grands. Il redressa la tête vers le public comme si d’un coup d’oeil furtif il avait voulu s’assurer que personne ne l’avait vu tenté ce geste interdit.

Nous étions des millions à avoir vu son visage contre la pelouse, à avoir souffert avec lui quand, entamant son geste, on sut tout de suite qu’il n’y arriverait pas. Le ballon était trop haut, ses appuis trop approximatifs, son corps trop lourd et ses jambes beaucoup trop lentes.

Cavani Virage PSG
© Luc Braquet

Quand plus tard on nous demanderait des explications sur ce nouveau manqué, nous ne voulions plus avoir à mentir sur Edi. Alors, tous ensemble, en silence, nous avions décidé de ne rien dire et de détourner pudiquement les yeux au moment où le ballon s’était approché de lui. Non, nous n’avions pas vu cette action grotesque. Dans nos mémoires une autre image plus glorieuse et moins traumatique avait pris sa place.

Car, en y réfléchissant bien, ce but imaginaire avait bien été marqué. Pour admirer cet exploit devenu invisible il fallait avoir lu l’argentin Osvaldo Soriano, attaquant raté mais écrivain réussi.

Quelques jours avant sa mort il révéla à ses anciens confrères le secret de son obsession « à cinquante ans, je continue à marquer des buts que je n’ai jamais marqués ». Il était devenu écrivain pour qu’enfin entrent ces frappes qui passaient toujours du mauvais côté du poteau adverse.

Comme s’il avait compris avant les autres qu’à Paris, ville des révolutionnaires et des poètes maudits, on préférait l’imagination à la réalité, Cavani connaissait la beauté cachée des buts qui nous échappaient. Ce soir-là contre Chelsea on découvrit l’impensable. Et si Edi, en fait, était un artiste ?

Jorge Valdano raconte comment Ezequiel Castillo, attaquant argentin de son Tenerife dans les années 90, avait vu son attaquant transformer une sécheresse devant le but en une magnifique opportunité artistique. Plutôt que de patienter que la maudite « réussite » revînt comme un printemps en plein hiver, il fit exactement l’inverse et pria pour que cette famine durât pour toujours « un jour, raconte Valdano dans Los 11 poderes del líder, il est arrivé dans le vestiaire avec la solution : il allait réaliser un clip intitulé « mes 100 plus beaux buts manqués ». Depuis ce jour, chaque échec avait pris un sens nouveau parce qu’il venait enrichir une nouvelle idée : « et voila, deux nouveaux échec pour la vidéo, parfait » ; « aujourd’hui j’ai raté l’un de mes meilleurs buts » ; ou alors quand il marquait « tout cela me retarde dans mon projet » ».

Voilà le génie artistique de Cavani. Si l’espérance n’a pas d’effet rétroactif et qu’elle ne corrigera jamais un échec enfoui dans le passé, l’imaginaire, lui, offrirait une collection inépuisable de ballons qui tomberaient toujours du bon côté de la ligne de but.

Cavani accomplit des exploits qui n’existent que dans les têtes. S’il s’était inventé de nouvelles contraintes qui semblaient superflues aux esprits rétrécis (un pointu plutôt qu’un plat du pied, une louche plutôt qu’un ballon en force, un crochet en trop, une reprise plutôt qu’un contrôle) c’était qu’il poursuivait en secret une collection de buts parfaits mise à la disposition des seuls rêveurs.

Cavani croit aux forces de l’esprit. C’est dire s’il est des nôtres.


Thibaud Leplat

Un an au Club ! Ivica Surjak | 1981-1982

Ils ne sont restés qu’un an, et ils ont marqué le club. D’autres sont restés plus longtemps et on les a oubliés. Par leur immense talent ou par leur médiocrité abyssale ils ont créé l’identité du PSG.

Un an ce fut très court avec Šurjak, Weah, Leonardo, Vikash Dhorasoo, Kees Kist, Djorkaeff ou Sorin. Mais ça peut être aussi très long avec Edmilson, Geraldo, Goma, Dalmat, Da Fonséca, Everton, Digard, Hellebuyck, Landrin ou Ouédec.

Pour d’autres comme Marcelo Gallardo ou Martin Cardetti on ne sait pas. Qu’ils aient fait rêver, pleurer ou rire, ils ressemblent tous au PSG.

Un football total et sans complexe

Ivica Šurjak est un des joueurs qui a le plus marqué le PSG.

Pour beaucoup, le meilleur joueur de l’histoire de la Yougoslavie. Tomislave Ivic le pense aussi. Ailier gauche à l’ancienne, toute en percussion et en technique, un cauchemar pour tout défenseur. Il pouvait aussi évoluer sur toute la largeur du terrain, un véritable libéro de l’attaque, il jouait déjà comme les gros attaquants du 21eme siècle. On peut dire que c’était un Christiano Ronaldo des années 70/80 qui marquait moins de buts. En avance sur son temps, il jouait un football total sans complexe un peu comme les hollandais à l’époque et tout aussi puissant.

Avec près de 100 buts inscrits dans sa carrière toutes compétitions confondues, il délivra trois fois plus de passes décisives. C’était la grande force de Šurjak, la fameuse passe décisive super à la mode en ce moment.

Il effectue ses débuts avec l’Hajduk Split en 1970 à l’âge de 17 ans, très vite il devient à peine 20 ans le joueur emblématique de l’équipe qui sur cette décennie remporte 4 championnats et 5 coupes de Yougoslavie sous la houlette d’Ivic. Šurjak portera le maillot de l’Hajduk durant 11 saisons.

Avec 54 sélections et 10 buts, il participa à la phase finale de la Coupe du Monde 1974 de 1982 et de l’ Euro en 1976.

Vrai joueur de coupe et de soirées de Gala

Il arrive en France comme par surprise et se met tout de suite en évidence. Dès sont premier match au tournois de Paris 1981 contre Vasco DA Gama, Šurjak offre sa première passe décisive de la saison à Toko. Il marque son premier but en championnat contre Laval durant le premier match du PSG à domicile. Très vite il devient le chouchou du Parc.

surjak

Vrai joueur de Coupes et de soirées de gala, combattant, polyvalent, explosif, son style collait parfaitement à l’identité footballistique du PSG.

Il n’y a pas grand chose à dire sur sa vie extra professionnelle à Paris. Plutôt introverti, il ne fit parler de lui que sur le terrain.

Son chef d’œuvre il l’a accompli en finale de coupe de France 1982 contre Saint Etienne qu’il avait déjà humilié quelques années plus tôt en coupe d’Europe avec l’Hajduk Split. Ivica Šurjak signe alors une prestation de classe mondiale dans un match d’anthologie.
Avec deux passes décisives tout en puissance et finesse, la première sur l’aile à gauche pour Toko, et la deuxième à droite pour Rocheteau, qui envoie le PSG aux tirs aux buts, alors que la France entière voyait les verts de Platoche vainqueur en prolongation.

C’est surement en grande partie grâce à lui et à Luis Fernandez que le PSG écrit la première ligne de son palmarès.
Comme pour Michel Platini qui marqua un doublé durant cette finale, ce fut son dernier match avec un club français.

Il quitta Paris avec la même discrétion que son arrivée et durant sont séjour dans la capitale. Une signature malheureuse à l’Udinese malgré une bonne première saison où il fut en guerre avec Zico et au Real Saragosse le fit tomber dans l’oubli.

Malgré des sollicitations du Real Madrid et du New York Cosmos, il préféra arrêter sa carrière trois ans après Paris à 31 ans comme Michel Platini.
Ivica Šurjak fera son retour dans le football en tant que Directeur Sportif de l’Hajduk Split entre 1999 et 2003 puis comme Directeur général jusqu’an 2008.

Šurjak avait le Gogme, il n’a pas été reconnu à sa juste valeur !