La victoire ou la mort

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Ça y est. On y est. Au pied du mur. Ce n’est jamais très bon en Allemagne.
Disons le franchement, l’optimisme n’est pas de mise. Outre les forfaits, les présents semblent également absents. Absents, comme notre équipe samedi dernier à 17h00.


Pourtant le soleil éclairait d’une lumière printanière cette pelouse bénie du Parc des Princes. Idéal pour mettre à distance et dompter les dogues. Ce sera plutôt un beau jour pour mourir… et enterrer nos espoirs de sacre. Le fantôme de Mbappé a bien eu une occasion mais l’ancien parisien Maignan sort l’arrêt qu’il faut. On peut ajouter trois ersatz d’occasions du revenant Neymar, avant que ses démons ne nous le fassent de nouveau disparaitre pour au minimum le prochain match. Dans la famille des fantômes Kean était bien présent. Si j’ose dire.

Un milieu qui sans son petit hibou a été comme d’habitude transparent. Autre habitude,     la faiblesse chronique de nos latéraux. Et voilà comment on perd sans combattre, un titre de champion. Et donc, c’est cette équipe qui s’en va défier ce soir,  la fleur au fusil, la meilleure équipe du monde ?  Restons alors dans le paranormal et usons et abusons du fameux « tout est possible dans le football ». Ressuscitons l’esprit de 1995, celui qui a vu Francis Llacer faire le match de sa vie et Mister George faire un slalom suivi du nettoyage de lucarne de Kahn, pour un but rentré depuis dans la légende.  Comme je l’écrivais ici même il n’y a pas longtemps, l’équipe du PSG cette année c’est Docteur Jeckyl et Mister Hyde. Alors… Pourquoi pas.

Pourquoi Kean ne retrouverait il pas sa combativité et son efficacité ? Pourquoi Neymar ne pourrait il pas être le héros qu’il rêve d’être ? Pourquoi Mbappé ne ferait il pas le même match qu’au Camp Nou ? Et pourquoi ne verrait-on pas le meilleur Di Maria ? Bien-sur, au milieu à moins que Pochettino nous montre enfin qu’il est un grand entraineur, je ne vois pas de manière rationnelle comment nous pourrions rivaliser… Derrière prions pour que nos latéraux soient touchés par la grâce, que Kimpembé ne nous sorte pas sa boulette habituelle lors des grand matchs, que Marquinhos soit Thiago Silvesque  et que Navas soit Navas.

Cela fait beaucoup. Ressortons alors la formule utilisée lors de grandes batailles et popularisée lors de la révolution française : « La liberté ou la mort » proclamait-on alors il y a 150 ans sur les barricades de la commune de Paris. Une cause qui semblait elle aussi perdue d’avance. Les Prussiens étaient alors aux portes de Paris. Ce soir c’est Paris qui sera en Allemagne. Il n’est plus question de liberté, mais de victoire, pour ne pas devoir mettre déjà une épitaphe sur la saison 2020/2021 du PSG. Ce soir, il faudra être prêt au combat. Ce soir, ce sera la victoire ou la mort.


J.J. Buteau

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