Mon petit Marquis

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Marqui, mon petit Marquis,

On se souvient tous encore de ton appareil dentaire. Ils t’auraient appelé Biactol au Lycée Simone Weil que ça nous aurait pas étonné.
Mais te voilà déjà qui marches dans les pas des Saint-Patrons du PSG…
Comme eux t’as compris. À la différence de Neymar ou Messi, t’as compris Paris depuis longtemps. Paris, cette putain magnifique, elle se mérite.

T’étais vénère qu’on soit vénères l’année dernière. Alors t’as pris tes couilles au micro de Canal + pour nous le dire, confiant comme quelqu’un qui aime vraiment. Car quand on aime vraiment on se dit la vérité.

Oui Marqui, la vérité c’est que la prochaine fois tu devras prendre le micro du Virage Auteuil pour PARLER à ceux qui sont là plutôt qu’à ceux qui sont sur leur canap. La vérité, c’est qu’à toi on n’en voudra jamais. On se demande juste parfois si tu ne devrais pas te libérer du capitaine Silva. Un immense joueur et un grand homme, mais tellement gentil… Et tellement triste tellement souvent à cause de ça précisément.

Alors justement sois pas triste, Marqui, sois méchant. Méchant comme le football l’est avec les parisiens, comme le sont les brésiliens avec leurs vaincus. Vingt-huit ans dont dix de PSG, droit dans tes bottes, trois gosses à la casa et capitaine de tes équipes… Inspiration… C’est le moment putain ! Prends le respect! Sois le patron !

© Icon Sport

Chez les gens comme nous, les gars comme toi, les Princes, les Seigneurs, la Noblesse des footballeurs… restent.
Et le reste passe.

Alors faut pas avoir la saudade à chaque fois que Fluctuat. Parce que Nec Mergitur, dans le fond, tant que t’es là, non ?

T’es beaucoup plus que capitaine et beaucoup plus que brésilien, Marqui, t’es Parisien.
Ça vaut toutes les coupes du monde du monde, ça.

On t’attend ici, chez toi. Ça caille mais ça ira tu verras. Bisous.

Ta famille

PS : Stp dis à Nasser que si Paris quitte le Parc après avoir quitté Saint-Germain, ça va commencer à être dur pour nous d’appeler ça Paris-Saint-Germain. Il y a beaucoup plus à perdre qu’un stade.


Noé Pellissier

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