Oh! Mon football se meurt

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La crise sanitaire mondiale a mis en exergue la fragilité du système économique du football moderne. Les clubs, désormais de véritables entreprises, ne peuvent souffrir d’aucun aléa pour valider leur business plan. Nous parlons là de marque,
cela n’a rien à voir avec de quelconques considérations sportives.
Les résultats sur le pré vert ne peuvent pas et ne doivent plus ébranler l’édifice.
A la trappe la grande incertitude du sport, place au spectacle millimétré.
La Covid, privant ces organismes de la plupart de leurs revenus, a montré que la structure est défaillante. La crise est profonde, elle est endémique.
Le football de papi est bien mort. Place au football show.

A peine le temps de finaliser cet article que l’actualité brûlante a repris la main. Quelques prises de paroles de certains entraîneurs bien en place et d’hommes politiques de premier ordre, des menaces de poursuites juridiques, une réaction populaire vive notamment chez certains fans des clubs concernés et parmi les joueurs des équipes non concernées, celles laissées pour compte, l’absence des mastodontes allemands et du Paris Saint-Germain, tous ces éléments auront suffit à éteindre l’incendie qui s’est propagé depuis dimanche soir dans l’industrie du football moderne. 48 heures et puis s’en va ? On ne peut pas en être sûr. La vigilance sera de mise, ceux ayant allumé les braises œuvreront dans l’ombre pour raviver la flamme de ce qui est, trop vite, devenu un feu de paille. Un constat est partagé par tous : le football va mal, il est temps de le réformer. Des réformettes ne suffiront sûrement pas, c’est une révolution qui est nécessaire. Mettre fin aux complaisances, et changer les maîtres du palais, avant qu’ils ne partent définitivement avec les clés.

D’un côté l’escroquerie. Une compétition sous forme de publicité mensongère, qui s’est travestie il y a vingt-cinq ans afin de donner la part belle aux puissants, entendre par là les plus riches du continent, tout en faisant croire aux autres que le partage du gain et l’espoir du Graal était possible. Une prouesse marketing qui met le caviar à la bouche mais ne laisse au commun des clubs que des miettes d’œufs de lump, et encore, uniquement pour ceux pouvant s’inviter à la table. Les autres, depuis le caniveau, doivent les regarder se goinfrer, tout en étant obligés de profiter du spectacle, cette fameuse Coupe d’Europe aux grandes oreilles mais dont les rubans ne changent que rarement de couleurs.

La « Ligue des Champions » : entourloupe nominative qui vend l’inverse de son contenu sans que personne n’y trouve rien à redire. 1996 – 1997, la saison où tout a basculé. L’AJ Auxerre est l’unique représentant français. Le Borussia Dortmund en est le vainqueur, lui aussi le seul club de son pays. Tout cela est normal, ils sont les Champions de France et d’Allemagne en titre. En Espagne, c’est l’Atletico Madrid qui est présent, en Angleterre, Manchester United. En Italie, le champion 96 Milan AC est accompagné de la Juventus de Turin, invité car Champion d’Europe la saison précédente. Une vraie Ligue des Champions, dans le texte, et dans les participants. La saison 1997-1998 est tout autre. Quelques vice-champions sont invités à la fête. Puis en 1999, c’est la débandade, place au troisième et au quatrième des championnats majeurs à l’indice UEFA, au détriment des petits champions, ceux des territoires où les droits-télé ne rapportent pas assez. Pour eux, c’est « circulez, il n’y a plus rien à voir », à part les préliminaires en juillet-août, quand les téléspectateurs sont à la plage.

Pour quantifier l’impact, je me suis penché quelques instants sur les stats. Un bref aperçu. Sur les 23 saisons précédent l’édition 1996-1997 inclue, 15 clubs ont remporté la compétition, sur 8 pays différents. Depuis 1997, il n’y a plus que 9 vainqueurs pour seulement 5 pays, dont une seule victoire pour le Portugal, il y a déjà bien longtemps. En scrutant les 12 clubs dissidents voulant créer leur Super-Ligue, seuls 4 avaient remporté le trophée dans les 23 saisons avant 1997, depuis ils sont 7 sur les 9 vainqueurs. Je pousse plus loin mon argumentation sur l’arnaque en bande organisée qu’est la « Ligue des Champions » ainsi dénommée. Depuis 1997, seulement 10 vainqueurs sur les 23 sont les champions en titre dans leur pays. Depuis 2000, 5 des 21 vainqueurs ont même fini troisième ou quatrième de leur précédent championnat. Parmi les sept clubs imposteurs ayant remporté les 13 trophées non mérités, sans surprise, 6 font partie des dissidents de la Super-Ligue. Une mention spéciale au Real Madrid qui l’a remporté ainsi à 4 reprises. A noter que ce fameux « plus grand club du monde », vainqueurs de 6 C1 depuis 1998, n’en avait remporté aucune lors des 23 saisons précédentes, ses 6 premières victoires remontant à la période 1956-1966. Enfin, pour conclure sur ces stats éclairantes, il est opportun de préciser que 4 des 12 dissidents n’ont jamais gagné la moindre C1, et la dernière de la Juventus de Turin date de l’ancien régime, en 1996. On comprend ainsi mieux pourquoi Andrea Agnelli est l’un des principaux leaders de la fronde. Se pose tout de même la question de la légitimité de ces révoltés du système ? Mis à part leur entregent, je ne vois aucune autre raison valable.

Pourtant, l’UEFA se met en quatre pour satisfaire la moindre de leurs exigences. Au point de présenter une énième refonte de cette C1, quitte à pondre une réforme indigente, du grand n’importe quoi. Encore plus d’équipes au départ, mais toujours en gardant le nom de « Ligue des Champions ». Le ridicule ne tue pas. Fini en revanche les groupes de 4 équipes s’affrontant en aller-retour, place à des chapeaux de 9 qui ne se joueront qu’une seule fois, soit à domicile soit à l’extérieur, sans vraiment qu’on sache sur quel critère le sens de ces rencontres sera décidé. Ce format avait été adopté pour la Ligue Europa en 2004 (auparavant il s’agissait uniquement de tour à élimination directe), il avait vite été arrêté après cinq saisons, pour passer à des groupes en nombre pair et en match aller-retour. Il devait certainement y avoir une raison à cette volteface. La nouvelle formule présentée par l’UEFA ce lundi 19 avril 2021 n’a aucune cohérence, si ce n’est encore plus de matches (17 ou 19 matches pour le vainqueur contre 13 aujourd’hui), pour encore plus de droits-télé. Le leitmotiv est toujours le même : plus de matches, plus de pognon, le reste n’est qu’accessoire. La raison est évidente, aller encore et toujours dans le sens des puissants, tout en laissant de côté l’équité et la beauté du football. Avec cette réforme, on connait déjà l’issue : à quelques exceptions près, les vainqueurs seront les mêmes que ces vingt dernières saisons. En ce sens, la fuite des douze traitres est une surprise. Mais est-elle si illogique ? N’est-ce pas là qu’un juste retour de bâton pour l’UEFA ? A trop vouloir donner aux riches, ils finissent par se lasser. Certes ils remportent toutes les éditions et les millions qui vont avec. Mais pour leur appétit insatiable, et leurs coffres-forts démesurés, ces millions ne sont pas assez. Leur constat est aussi simple qu’impitoyable : pourquoi partager le butin en 36 équipes quand on peut le diviser par 15, qui plus est en étant sûr de participer chaque saison au détriment de toute logique sportive ?

De l’autre côté, donc, l’hérésie. Ces clubs gloutons qui ont gagné 19 des 23 dernières C1 depuis 1998, mais qui pour des raisons sportives évidentes ne sont pas certains de la jouer tous les ans, même avec quatre ou cinq clubs qualifiés pour chacun de leur pays. Ces clubs ne veulent plus jouer au football, ils veulent le maîtriser. Leurs enjeux ne sont plus la quête du trophée, le surpassement physique, la réussite d’une équipe, la beauté du geste décisif, non leur unique dessein est la détention absolue et la répartition assurée des revenus engendrés, et en premier lieu de ces fameux droits télévisés. Pourquoi partager avec les pauvres quand on peut se débrouiller sans eux ? Instinct naturel, la peur des riches qui ne voulant rien partager s’enferment derrière les barreaux dorés de leurs résidences privées ultrasécurisés où chacun y a sa villa, gardes armés à l’entrée, et qui pour se donner bonne conscience participent en grandes pompes à différentes opérations caritatives, tout philanthropes qu’ils sont. Preuve qu’ils n’ont rien contre les liens sociaux et le partage, ils acceptent une fois l’an d’inviter dans leur demeure gigantesque quelques quidams triés sur le volet pour leur offrir un cocktail le temps d’un week-end faussement décontracté avec vue sur la piscine à débordement. Attention, ne vient pas qui veut, le carton de cooptation est obligatoire, et il faut montrer patte blanche à l’entrée, sinon le chien de garde ne vous laisse pas pénétrer dans la propriété. Votre passeport est à laisser à l’arrivée, il vous sera restitué lorsque vous serez raccompagnés à la fin de votre séjour à la durée limitée. Il ne faudrait pas que l’invité ait envie de rester trop longtemps …

Sur le bas-côté de cette guéguerre fratricide entre puissants, l’UEFA d’un côté, dissidents de l’autres, on ne compte plus les victimes collatérales : tous les clubs en dehors du Top 20 des riches dominants, les supporters, le football en tant que jeu populaire. Cela en fait du monde dont on se soucie peu, ou pas du tout. Les créateurs de la Super-Ligue ont sorti l’argument : les jeunes générations (entendre par là les moins de 30 ans) se désintéressent du football. Ils ne sont plus des fans fidèles comme leurs ainés, mais des suiveurs versatiles, adeptes uniquement de spectacle et de contenus consommables, cette recherche constante de l’instantané. Mais où est la preuve qu’un championnat entre gros clubs, banalisant ainsi l’exceptionnel pour le rendre hebdomadaire et récurrent, donc souvent insignifiant [c’est inéluctable] ne satisfasse davantage ces jeunes consommateurs ? Et si ces jeunes amateurs peinent à suivre les plus grandes compétitions, qu’en sera-t-il des joutes nationales une fois que la Super-Ligue sera créée ? Attention à ceux qui se vendent altruistes, la générosité trop pleinement affichée cache bien souvent des intentions inverses.

Et le Paris St-Germain dans tout ça ? Notre club de cœur a choisi le camp de l’UEFA, sans se prononcer officiellement sur la manœuvre des frondeurs. Faut dire que la position de nos dirigeants qataris est des plus délicates. Comment défendre ouvertement la Super-Ligue sans se mettre l’UEFA et la maison-mère FIFA à dos. A moins de vingt mois de leur Coupe du Monde, cela serait très malvenu. L’Emirat ne peut pas se permettre de froisser celui qui lui a tant donné, avant même que l’offrande soit totalement aboutie. Le timing paraissait d’ailleurs tout aussi complexe vis-à-vis des prolongations que nous attendons impatiemment, les renouvellements de contrats de Neymar et de Mbappé. L’appel de la Super-Ligue n’aurait-elle pas engendrer un appel d’air dévastateur dans le marché des transferts ? Le Paris Saint-Germain est dans une situation tout aussi ambitieuse qu’inconfortable. Il peut se positionner comme un des leaders du monde d’après, surtout maintenant que la Super-Ligue a capoté, ou au contraire se retrouver contraint le moment venu de rejoindre le clan des super-puissances si elles parvenaient à leurs fins, demain ou après-demain. Depuis leur reprise du club, la stratégie des dirigeants parisiens est une expansion planétaire, l’objectif affiché étant de pérenniser la marque dans le Top 10 du sport mondial. Leur déploiement commerciale et marketing aurait du mal à survivre si cette Super-Ligue voyait le jour sans le PSG. Adieu la vente des maillots third et fourth sur les territoires chinois et américains. Dans cette optique-là, il paraîtrait impossible pour le Paris Saint-Germain qatari de ne pas faire partie de cette compétition. Dans l’hypothèse qu’un tel projet repointe le bout de son nez, le Président Al-Khelaïfi ne pourra pas écarter bien longtemps leurs appels du pied. L’attitude parisienne est en apparence positive aujourd’hui, mais quelle aurait été l’issue si la compétition avait été créé ? Nasser a œuvré en coulisse pour concilier les uns et les autres. Il en allait aussi de la survie de son projet parisien. Il a brillamment remporté cette bataille. Soutenons-le sans faille pour que cela reste ainsi. Dans les quatre demi-finalistes restants, le Paris SG est le seul qui a respecté cette compétition, lui promettant fidélité. Espérons qu’elle le lui rende bien …

Je me pose alors cette question pour l’avenir : deux footballs en parallèle sont-ils possibles ? Des clubs franchisés à l’américaine, sans risque ni intérêt sportif autre que le spectacle instantané, engagés dans une compétition répétitive d’une saison à l’autre, versus un football nourri aux enjeux sportifs, avec les risques engendrés, et cette incertitude mère des plus grandes émotions, de celles qui sont non feintes, non calculées, faites de rencontres sans cesse renouvelées, sportives bien sûr, mais surtout humaines, différentes d’une saison à l’autre ? Ceux qui vivent le football sur leur canapé ne côtoient rien d’autre que leur télécommande ou le clavier de leur téléphone, mais ceux qui supportent leur équipe au stade, qui se déplacent aux quatre coins de leur pays et de l’Europe pour la suivre en déplacement, ceux-là peuvent vous raconter des dizaines et des centaines d’histoires de rencontres, d’échanges, d’humanité. La Super-Ligue serait effectivement celle de son temps, de l’interactif et du jetable, mais est-ce le modèle que nous souhaitons transmettre aux jeunes générations ? Suivre les tendances permet de devenir plus riche, mais créer un avenir humainement plus positif n’est-il pas une destinée certes plus ambitieuse, mais aussi plus méritante ?

Le concept de la Super-Ligue s’affiche sur le modèle du sport-américain, des franchises surpuissantes, avec les meilleurs joueurs, un spectacle soi-disant permanent. Deux remarques : avez-vous déjà essayé d’acheter un billet pour un match de NBA ? Les tarifs sont exorbitants, à la hauteur du show vendu. Fini les petites bourses dans les gradins. Certes c’est déjà le cas en Angleterre, ou dans les plus grands stades européens, mais croyez-vous que les tarifs vont baisser avec des matches de Super-Ligue. Une ligue fermée de clubs riches, pour un public de gens riches. Un spectacle permanent ? Je ne suis pas avec assiduité ces championnats américains, mais le vrai spectacle ne commence-t-il pas lors des play-offs de fin de saison, lorsque l’élimination directe est en jeu ? Le reste de la saison n’est-elle pas une continuité de match qui pour la plupart ronronnent ? Certes c’est déjà le cas de nos compétitions européennes actuelles, mais en quoi la Super-Ligue serait-elle différente ?

Je n’ai pas la réponse, savoir si l’existence de ces deux footballs côte à côte peut être viable. L’échec [à priori] du projet Super-Ligue, qui n’aura duré que deux jours, est un premier élément de réponse. Il n’apporte toutefois aucune garantie pour un avenir meilleur. J’ai bien une autre solution à proposer. Adieu la Super-Ligue, et réinventons le football continental européen. Soyons fous, imaginons un football universel, équitable, juste et populaire. Je n’ai pas peur des gros mots. Soyons naïfs et utopiques, imaginons une Ligue des Champions qui réunisse uniquement les clubs champions, un seul par pays. Revenons vingt-cinq ans en arrière, mais pour construire un futur commun. L’élite n’est pas un dû, cela se mérite. D’une part, je suggère donc une vraie refonte des compétitions, pas un simulacre de nouvelle formule tout aussi aliénée. Accompagnée d’une modification en profondeur des règles [notamment l’arrêt des protections nationales lors des tirages à élimination directe] et l’instauration d’une véritable parité fiscale. Chaque club européen participant à une compétition continentale doit disposer des mêmes contraintes de fiscalité, et des mêmes instances de contrôles. La mise en place d’une DNCG européenne, et l’homogénéisation des impositions sur les salaires, ainsi qu’un salary cap et une régulation du marché des transferts, semblent être [entre autres] des mesures équitables indispensables, d’une part à l’équité sportive, et d’autre part à la bonne santé financières des clubs.

Concernant les compétitions, je propose de remettre en place trois épreuves distinctes, une C1 qualifiant les clubs champions, une C2 pour les vainqueurs de la coupe nationale [en réintégrant donc la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe], et une C3 pour les places d’honneur en championnat. L’UEFA reconnait 54 associations membres, représentant chacun un pays, cela fait donc 54 clubs qualifiés en C1 et en C2. Bien sûr il faut réfléchir à des étapes pour les différents tours dans chacune des compétitions, et peut-être des regroupements par niveau comme c’est le cas pour la Ligue des Nations, mais il est important que l’ensemble des territoires européens puissent être représentés de façon juste et équitable. Pour augmenter le nombre de matches et créer des enjeux entre puissants chers à nos télévisions et à nos clubs riches, nous pourrions imaginer des compétitions avec « consolantes », ou certains éliminés seraient repêchés et continueraient dans une compétition parallèle. C’est le cas aujourd’hui lorsque les 3èmes des groupes de C1 sont repêchés en C3. En revanche il n’est pas juste que ces repêchés de la C1 soient propulsés en C3, il faudrait garder la poursuite des repêchages dans la compétition d’origine. Enfin, cerise sur le gâteau, chaque saison pourrait se terminer par une Super Coupe d’Europe, réunissant dans une compétition du style Final 8 les 8 meilleurs équipes européennes de la saison, toutes Coupes d’Europe confondues [les victorieux des repêchages pourraient être qualifié pour cette compétition, afin de les stimuler par une carotte sportive]. Certes, avec mes formules ainsi proposées, aucun club ne serait sûr d’y participer, la qualification initiale devant ponctuer une saison nationale réussie. Mais ma formule répondrait à un critère humaniste et égalitaire, qui devrait être universel : le mérite.

Il n’est pas étonnant de constater que cette Super-Ligue a été proposée par des clubs puissants mais en grand danger sportif. La Juventus de Turin, actuelle 4ème de son championnat, est encore loin d’être qualifiée pour la prochaine Ligue des Champions. En Espagne, le Real de Madrid et le Barça ont connu une saison délicate, même s’ils finiront par se qualifier facilement pour la prochaine Ligue des Champions. En Angleterre, les six dissidents ne peuvent bien sûr pas prétendre tous aux quatre ou cinq places allouées, d’autant que des troublions comme Leicester, West-Ham ou Everton voudraient aussi avoir le droit de rêver. Mais le rêve est une vision utopique de la vie que les riches ne peuvent se permettre. 

Une fois entrées sur le terrain, toutes les équipes de football sont égales. Mais certaines sont plus égales que d’autres. Il ne tient qu’à l’UEFA et aux soi-disant grands clubs de rendre le jeu football plus égalitaire, et à la disposition de tous. La grandeur ne se compte pas en nombre de trophées.

#NoToEuropeanSuperLeague, ni aujourd’hui, ni demain. 

#SuperLeagueOut.


Benjamin Navet

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