Unai Emerveille

par

J’entends partout marmonner qu’Unai ennuie.
J’entends partout demander qu’Emery s’en aille.


À ce que les ignares émérites s’unissent unanimement, rien d’étonnant.
Les journaux s’impatientent aussi vite qu’Hatem s’emballe puis s’empale. L’inarrêtable immobilisme benarfiste n’est pas ce qui nous occupe, mais une manière d’aborder ce qui fait qu’Unai m’émerveille.

Lorsque Hatem croit bon de s’amuser comme s’il était au Parc à thèmes, son entraîneur l’enterre.
Quoi que le Parc attende son nouveau totem depuis le départ du dernier tsar à grandes tatanes, ce totem n’est pas Hatem, ce totem c’est Emery (merci pour la liaison).
Unai ne veut pas de tsar. Unai ne veut pas de star. Unai s’attire la vindicte en tâtonnant, mais Unai ne cède jamais rien au virevoltant terrasseur de rein.

Emery déclare qu’Hatem est chèvrisant, Hatem clame qu’il vendra sa peau chèrement.
Unai ne ménage ni la chèvre ni le chou. Quand Laurent, chevrotant face aux plus grands émoluments, finissait toujours par faire chou blanc.

Le grand Blanc aux dents limées a fait du PSG un roi parmi les français, un bouffon parmi les vrais.
Le petit basque fera loi comme il l’a fait trois fois en Europa, comme le font toujours les rois dont rien n’entame la foi.
Le grand Blanc n’était qu’un maton intérimaire, le petit basque sera un patron autoritaire qui saura faire de l’éternel dauphin le plus cruel des requins européens.


Et, qui sait ? Le mérite en reviendra alors à Unai, peut-être crierai-je même à Hatem le méritant, un mardi ou un mercredi, que je l’aime, lui aussi.
Aimer Emery, c’est aimer Paris. Si vous avez tout de suite cru à Raí, vous devriez déjà croire à Unai.

Croyez-moi, Emery nous émerveillera.

Noé ânonnant

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